Les managers misent sur Contador...
Chez les Astana on reste prudent et on ne savance pas à faire un pronostic pour la suite de ce Tour. Si lattaque de Contador a fait du bien au moral de léquipe, Yvon Sanquer, le manager des Astana, lui, ne se préoccupe pas de Schleck, mais reste vigilant sur la possibilité que son poulain ne perde pas le Tour sur des étapes dites roulantes. "Il faudra passer les étapes piégeuses. De ce fait il faudra bien entourer Alberto dans les étapes dédiées aux sprinters ou les étapes venteuses. Il faudra lui donner le meilleur abri possible. Alexandre Vinokourov sait gérer au mieux ce genre de situation. Un autre coureur comme Grivko sait également le piloter", se rassure-t-il.
Du côté de ladversaire, Bjarne Riis, manager de la Saxo, ne saffole pas et considère que si Andy a connu un jour sans, la grande bagarre se déclenchera réellement dans les massifs. "Peut-être qu'Andy n'était pas dans un bon jour. C'est dommage quand même. Le Tour n'est pas fini, il y a de la route à faire. La grande bataille sera dans les Pyrénées. On attend ça", indique le Danois.
Chez les équipes françaises, la tendance penche réellement du côté du coureur espagnol. Et quand on discute de ce sujet avec lincomparable Marc Madiot, manager de la fdj, la réponse fuse : "LEspagnol est traditionnellement une machine qui passe bien les Pyrénées. Je vois plus Contador que Schleck dans cette deuxième partie de Tour. Cela annonce un beau duel même si moi je suis trop dedans, je ne vibre pas comme quand je regardais Ocana et Merckx il y a quelques années", affirme-t-il.
Même son de cloche chez les B.Box. Le manager Jean-René Bernaudeau mise sur le collectif des Astana pour emmener Contador en jaune à Paris. "Il était important pour Contador de prendre dix secondes à Schleck. Cela marque psychologiquement", remarque-t-il. "Cela va être difficile pour lui également car son équipe semble moins performante que les Astana. Andy a perdu son meilleur allié avec labandon de son frère Frank. Alberto est mieux entouré. Il y a toujours trois quatre équipiers dans les dernières difficultés. Cela fera également la différence", analyse le Vendéen.
Les premières ascensions dès dimanche dans les Pyrénées donneront peut-être rapidement raison à Madiot et Bernaudeau
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