Le manque d'eau potable, enjeu de ces prochaines heures
Une véritable course contre la montre est désormais engagée en Haïti. Course, pour tenter de sauver tous ceux qui sont coincés sous les décombres. Car les humanitaires le rappellent, on meurt de soif en trois jours - et de faim en une semaine.
L'eau est absolument vitale pour tous. Les survivants de Port-au-Prince en manquent pourtant cruellement. Avant le séisme, il n'y avait déjà pas assez de points d'eau pour tout le monde... Aujourd'hui, les points d'eau qui restent en état risquent d'être contaminés par les cadavres des victimes. Ce serait alors une catastrophe sanitaire majeure : diarrhée et choléra tuent encore plus sûrement.
Pas étonnant, dans ces conditions, que l'aide humanitaire qui afflue en Haïti prenne cette dimension en considération. La Sécurité civile a ainsi emporté dans ses lourds bagages deux unités de production d'eau potable - de quoi purifier une eau contaminée. Toutes les ONG ont avec elles également de quoi assainir l'eau. La question étant : cela suffira-t-il ?
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