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Le col de la Croix... et la bannière ?

Le col de la Croix sera la grande attraction de la 8e étape du Tour de France et de nombreux coureurs pourraient souffrir lors de son ascension. Le tracé emprunté, de Belfort à Porrentruy en Suisse, correspond parfaitement au profil-type pour créer la surprise en moyenne montagne. Les favoris devront être sur leur garde. Certains oseront-ils attaquer ?
Article rédigé par Julien Lamotte
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Le peloton

Le parcours : Moyenne montagne, dangers élevés

Courte (157,5 km), dense,  musclée, la huitième étape devrait valoir par ses changements de rythme constants avec une aternance de montées (sept côtes répertoriées) et de descentes pour passer de l'est de la France au Jura suisse. Après la frontière située avant la mi-course au Km 64, la route ne comporte  plus de plat ou de traversée de vallées. Avec, pour dernière difficulté, le col  de la Croix, une ascension classée en première catégorie du fait de sa pente  (3,7 km à 9,2 % avec des pointes à 15-17 %) à seulement 16 kilomètres de l'arrivée. "Régional" de l'étape, l'ex-coureur Christophe Moreau, qui habite la région, prévient qu'il ne faut pas se fier aux apparences : "C'est une étape intermédiaire comme on les aime, avec tous les ingrédients  pour qu'il y ait du spectacle et du mouvement. Elle pourrait devenir mythique  et faire parler d'elle pendant de nombreuses années".

Les enjeux : assurer avant tout

Comme le dit Moreau, "on ne pourra peut-être pas gagner le Tour dimanche à Porrentruy, mais peut-être le perdre ou du moins perdre du temps". Il s'agira donc, pour les candidats à la victoire finale, de rester aux avant-postes, ce qui pourra s'avérer délicat sur des routes souvent extrêmement sinueuses. Les enjeux seront bien sûr également énormes dans la lutte pour le maillot à pois. Avec sept cols au programme (un de troisième catégorie, cinq de deuxième et un de première), il y a beaucoup de points à prendre !

Le chiffre : 3

Cela fait trois ans que le Tour n'était plus revenu en Suisse. La dernière fois c'était en 2009 et Alberto Contador s'était imposé à Verbier. De quoi donner des idées à des Espagnols ? "Cette étape est très dangereuse", estime Alejandro Valverde, qui a  reconnu le parcours en avril dernier. Le leader de la Movistar, s'il n'a plus ses jambes de vingt ans, possède assez de jus, d'expérience et de science de la course pour espérer s'imposer et rejoindre son compatriote espagnol au rang des vainqueurs en Suisse.

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