La FDJ réduite au minimum
Le gros coup sur la tête pour la FDJ est survenu dimanche dernier à Chambéry avec l'arrivée hors-délai de son sprinteur champion de France Arnaud Démare et de ses trois anges gardiens (Delage, Guarnieri et Konovalovas). Cela faisait neuf ans (Barloworld en 2008) qu'une formation n'avait pas perdu autant de coureurs sur le Tour. La question qui s'est posée reste de savoir s'il fallait absolument laisser autant de coureurs autour de Demare, et si l'enjeu pour essayer de les faire rentrer dans les temps valait autant de sacrifices ? C'était la stratégie choisie par le staff, qui désormais risque de voir ses coureurs traîner comme des âmes en peine jusqu'à Paris.
Car, dès lors, quel rôle peut espérer jouer cette équipe lors de la 3e semaine ? Peut-être donc, un Pinot, à la peine depuis le début de l'épreuve, notamment dans la montagne -qui est portant son domaine de prédilection- mais qui serait capable de retrouver des jambes et des couleurs dans les Alpes ? Ou une journée favorable au sprinteur Davide Cimolai ? Cela semble pourtant improbable car si l'Italien a souvent été présent dans le final sur les étapes de transition, il avait jusqu'alors surtout servi d'appui à Demare et n'a jamais pu se mêler vraiment à la victoire. "C'est la course, il faut accepter le bon comme le moins bon...Il y a des moments plus délicats, il faut l'accepter.", a déclaré Madiot, avec philosophie.
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