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L'UCI présente son arme anti-moteur !

Moteur caché, aimant, batterie dissimulée dans un cadre... L'Union cycliste internationale (UCI) "va pouvoir détecter toute forme" de tricherie mécanique grâce au nouveau test par résonance magnétique déployé depuis début janvier qui a déjà permis de confondre la Belge Femke Van den Driessche, a déclaré mardi son président Brian Cookson.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
L'UCI a développé un scanner pour détecter les moteurs dans le cyclisme (FABRICE COFFRINI / AFP)

Le dopage mécanique "est une question que nous prenons très au sérieux. Nous envoyons un message pour dire aux tricheurs: +Si vous utilisez cette méthode, nous vous attraperons", a déclaré M. Cookson lors d'une présentation du nouveau système utilisé par l'UCI. Ce système par résonance magnétique "peut détecter toute forme" de fraude technologique, a assuré Cookson pour qui l'UCI "dispose d'une grande méthode qui selon moi fonctionne".

12.000 tests en 2016

Ce test par résonance magnétique a été utilisé pour la première fois en janvier lors des Championnats du monde de cross-country en Belgique lors desquels un moteur a été découvert dans le vélo de la jeune Belge Femke Van den Driessche, ensuite suspendue six ans. Il s'agit du premier cas prouvé de dopage mécanique. Depuis le début de l'année, a précisé Mark Barfield, son directeur technique, l'UCI a procédé à "2500 tests et d'ici à la fin de l'année nous aurons procédé à un total de 10.000 et 12.000 tests". Sur le Tour de Romandie qui vient de s'achever dimanche à Genève, l'UCI a procédé à "des contrôles inopinés" et "a contrôlé 507 vélos (...) Aucune fraude technologique n'a été détectée".

Un scanner sur tablette

Cette année, l'UCI a procédé à 274 tests pendant les Championnats du monde sur piste à Londres, 216 au Tour des Flandres ou 232 sur Paris-Roubaix. La nouvelle méthode de scannage préférée aux rayons X ou aux caméras thermiques, utilise une tablette, un boîtier, un adaptateur et un programme développé pour l'occasion, qui permettent à l'opérateur de contrôler un vélo complet, ses roues, son cadre, son groupe et autres composantes "en moins d'une minute", explique l'UCI. Le scanner crée un champ magnétique et la tablette détecte ensuite toute interruption de ce dernier qui serait causée par la présence d'un moteur, d'un aimant ou d'un objet solide comme une batterie dissimulée dans un cadre ou un autre composant. 

VIDEO. La réponse de l'UCI face au dopage mécanique

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