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Kristoff double la mise sur le Tour

Etape de transition mais toujours des frissons sur le Tour de France. Après une échappée fleuve de 222 km, Martin Elmiger et Jack Bauer ont été repris par le peloton dans les 100 derniers mètres de la 15e étape entre Tallard et Nîmes. Tout en puissance, Alexander Kristoff (Katusha) s'est adjugé sa deuxième étape en quatre jours devant Heinrich Haussler (IAM) et Peter Sagan (Cannondale). Vincenzo Nibali conserve son maillot jaune de leader.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
Alexander Kristoff (Katusha) (ERIC FEFERBERG / AFP)

Délaissant les Alpes, le peloton a passé un dimanche à la campagne. Pas forcément de tout repos avec des conditions parfois dantesque sous une pluie battante et un vent violent. Personne n'était à l'abri d'un coup de bordure d'autant que certaines équipes ont tenté de faire exploser le peloton. Il y a eu dix minutes de folie autour de Cavaillon avec les AG2R et les BMC en bourreau. L'élastique s'est étiré mais n'a pas cassé chez les pensionnaires du Top 10, vigilant à souhait. Seule victime, Arnaud Démare qui s'est sacrifié pour permettre à Thibaut Pinot de ne pas craquer.

Elmiger et Bauer résistent

Partis dès le kilomètre 0, Martin Elmiger (IAM) et Jack Bauer (Garmin) y ont perdu un temps précieux. Deux hommes face à un peloton c'est peu, même avec une avance qui dépassé les huit minutes (8'15"). Mais après ce coup de bordure raté, l'écart s'est stabilisé autour des deux minutes. Un répit pour les échappés qui finissaient par reprendre espoir, notamment dans le final entrecoupé de nombreux rond-points. A l'amorce de la flamme rouge, ils possédaient encore 12 secondes d'avance. C'était suffisant ...pour 900 mètres.

A 100 mètres près...​

Débordé in-extremis, le duo assistait aux premières loges à la victoire de Kristoff. Parfaitement lancé par son équipe, le Norvégien ne laissait aucune chance au reste du peloton. Haussler grapillait la 2e place devant Sagan qui confortait son maillot vert, faute de mieux. "C'était  vraiment très juste", a reconnu Kristoff. "Je n'étais pas sûr jusqu'aux  derniers hectomètres. Mais on a mis les gaz avec Greipel (4e). Il fallait faire  attention surtout dans les rond-points, c'était très glissant".

VIDEO : Le sprint victorieux de Kristoff

VIDEO : La réaction de Kristoff

Vidéo : la réaction de Kristoff à l'arrivée à Nîmes

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