Tour de France : Julian Alaphilippe, la satisfaction d'une journée tranquille en jaune
Hormis la météo une nouvelle fois capricieuse au départ de cette 3e étape du Tour de France entre Nice et Sisteron, il n'y a pas eu de grosses inquiétudes à gérer pour Julian Alaphilippe et son maillot jaune. Le peloton voulait garder des forces avant les hostilités qui les attendent mardi pour rejoindre Orcières-Merlette. Ça tombe bien, lui aussi. Le Français a pu souffler ce lundi après ses efforts et sa formidable victoire de la veille, tout en préservant sa place de leader au classement général.
"Je suis content d’avoir passé une journée comme ça, avec l’équipe qui a contrôlé", expliquait-il à notre micro à la fin de l'étape. "Ça s’est bien passé. J’avais de bonnes jambes malgré une nuit compliquée avec l’émotion d'hier. J'étais concentré, il y avait de la nervosité dans le final donc je préférais être à l'avant pour éviter les chutes." Une bonne idée au vu de l'étroitesse de la route dans les 10 derniers kilomètres, qui a notamment entraîné la chute de Wout van Aert et de Benoit Cosnefroy.
Le Cherois avait même assez de jambes pour participer au train de son équipe, la Deceuninck-Quick Step, à quelques kilomètres de l'arrivée à Sisteron. L'objectif ? Emmener sur un plateau Sam Bennett pour la gagne. Malheureusement l'Australien Caleb Ewan est venu couper la ligne juste avant l'Irlandais... "Oui on a essayé de gagner avec Sam aujourd'hui, ça ne passe pas loin, deuxième c'est pas si mal", confiera même le maillot jaune.
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Alaphilippe prêt pour le début des réjouissances en montagne
Interrogé sur ses chances de succès demain (mardi) sur la quatrième étape, Julian Alaphilippe n'a pas tourné autour du pot : "Je ne connais pas du tout le parcours de demain, je vais regarder tranquillement avec l’équipe. Mais quoi qu'il en soit on va tout faire pour défendre ce maillot jaune." Avec quatre cols de troisième et quatrième catégorie et une montée finale classée en première catégorie jusqu'à Orcières-Merlette, le Français a les moyens de garder au moins un jour de plus sa place de leader de la Grande Boucle.
Lui qui vient tout juste de retrouver sa tunique - 14 mois après l'avoir porté pour la dernière fois - ne compte en tout cas pas la rendre aussi tôt. "C’est une fierté, un honneur, ça transcende, j’espère que ça va me pousser demain."
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