Mondiaux d'Imola : "c'est une nouvelle chance" de devenir champion du monde, se réjouit Julian Alaphilippe
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Le parcours de ces Mondiaux vous plaît-il ?
Julian Alaphilippe : "Après l'avoir reconnu, je suis très content du circuit. Il annonce une course difficile, très usante. Il correspond davantage à mes caractéristiques que celui de Martigny (Suisse, circuit initialement prévu pour les Mondiaux). On vient avec une grande motivation, une équipe très forte mais on n'est pas les ultra-favoris."
On parle de Fuglsang, des Slovènes qui ont dominé le Tour de France...
J.A. : "C"est difficile de sortir un nom. Il y a vraiment beaucoup de coureurs qui peuvent gagner. Je m'attends à une course complètement différente à ce qu'on a pu voir sur le Tour. Fuglsang ? c'est un coureur capable d'être champion du monde, encore plus sur un circuit pareil."
Quel type de scénario de course est le plus probable ?
J.A. : "On peut imaginer plusieurs scénarios sur ce parcours. Compte tenu de la difficulté du circuit, je m'attends à une course d'usure. Le temps va faire son oeuvre et tout sera condensé dans le final. Je vois mal une échappée partir de loin et aller au bout. On a intérêt à faire une course juste."
Comment êtes-vous sorti du Tour de France ?
J.A. : "Dans le Tour, j'ai géré mes efforts pour finir bien fatigué mais pour pouvoir enchaîner avec le Mondial et les classiques. Je n'en ai pas trop fait cette semaine. Je pense que je vais réussir à surcompenser de mon Tour de France."
Craignez-vous la météo ?
J.A. : "Beaucoup moins que l'an dernier. On annonce un peu de pluie en fin de journée mais, s'il pleut, cela peut être plus dangereux au vu du parcours que préjudiciable physiquement."
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Êtes-vous prêt à prendre des risques, quitte à compromettre un podium ?
J.A. : "Des risques, il faudra en prendre. Ce n'est pas parce qu'on n'est pas les grands favoris qu'on n'a pas l'ambition de gagner. Il faut garder cet objectif en tête même si un podium, c'est super cool. Le championnat du monde fait rêver tous les coureurs, ça fait partie des objectifs majeurs de ma carrière."
Quels enseignements tirez-vous des échecs des années précédentes ?
J.A. : "Je ne sais pas si on peut parler d'échec. C'est même un peu dur de juger cela comme des échecs, il n'y en a qu'un seul qui gagne. On a fait une belle course collectivement l'an dernier même s'il n'y a pas de résultat au bout. On a tiré les enseignements des dernières années. Dimanche, c'est une nouvelle chance."
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