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Haïti en quête de générosité pour un nouveau départ

Les pays donateurs se retrouvent aujourd’hui à New-York pour discuter de l’aide à apporter à Haïti, trois mois après le tremblement de terre qui a ravagé le pays. Pour l’instant l’ONU espère récolter 3,8 milliards de dollars. Un tiers de la somme nécessaire pour reconstruire le pays.
Article rédigé par franceinfo
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Ce sont 100 pays et plusieurs organismes internationaux qui se retrouvent aujourd’hui à New-York autours du président haïtien René Préval et du secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon. 100 pays qui vont discuter de l’aide à apporter à la reconstruction d’Haïti près de 3 mois après le tremblement de terre qui a ravagé le pays et fait près de 230.000 morts.

Les sommes en jeu sont colossales. Sur 10 ans le montant de l’aide nécessaire est évalué à 11,8 milliards de dollars (8 milliards d’euros). Dans l’immédiat, l’ONU souhaite recueillir 3,8 milliards de dollars (2,8 milliards d’euros). Une somme qui va servir pour les 18 prochains mois à reconstruire des écoles, des hôpitaux des routes et des ports notamment. Des infrastructures vitales entièrement détruites par le séisme.

Edmond Mulet, principal responsable de l’ONU en Haïti, a espéré cette semaine que les donateurs répondraient généreusement à cet appel et fassent de cette conférence "un tournant pour le peuple d’Haïti". Car au delà des mots et de la compassion de la communauté internationale les faits sont là :les pays sont beaucoup moins généreux que les particuliers.
_ En février dernier Ban Ki-Moon et Bill Clinton avait lancé un premier appel en réclamant 1,44 milliard de dollars (1 milliard d’euros). Seule la moitié de cette somme aurait été réunie.

Mais l’argent n’est qu’une partie du problème. Les questions de l’utilisation des fonds et de la coordination de l’aide sont également primordiales. Il faut " non pas reconstruire mais construire mieux " a ainsi expliqué Ban Ki-Moon.
La Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement
(Cnuced).a de son côté appelé à un "nouveau départ". Il faut notamment que l’aide au pays prenne la forme de dons et non de prêts.

Baptiste Schweitzer, avec agences

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