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Tour d'Italie : les quatre étapes-clé

Quatre étapes s'annoncent déterminantes dans le Giro qui commencera samedi à Bologne par un contre-la-montre individuel menant sur les hauteurs au sanctuaire de San Luca : un chrono en côte, une étape explosive de 135 km, l'étape-reine avec le Mortirolo et un dernier combat dans les Dolomites.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
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  (FABRICE COFFRINI / AFP)

Le premier Grand Tour de la saison s'ouvre ce samedi de Bologne pour trois semaines de lutte intense pour savoir qui succédera à Christopher Froome avec le "Maglia Rosa" (maillot rose) sur les épaules. Si la première semaine s'annonce plutôt calme sans haute montagne, la fin du parcours promet une lutte en très haute altitude. Focus sur quatre étapes qui pourraient décider du sort de la course.

9e étape Riccione - Saint-Marin, contre-la-montre individuel

Saint-Marin accueille la seule incursion à l'étranger de cette 102e édition. Départ sur le littoral adriatique, dans la station touristique de Riccione, arrivée dans la plus ancienne république au monde, un micro-Etat membre de l'ONU. Le parcours de 34,8 kilomètres, roulant et souvent en léger faux-plat, se termine par une montée de 12 kilomètres.

Le "chrono" arrivant à Saint-Marin est l'un des classiques du Giro. Les deux dernières fois, le vainqueur de l'exercice (Roberto Visentini en 1987, Pavel Tonkov en 1997) a revêtu le maillot rose à la fin de l'étape... mais n'a pas gagné la course.

14e étape : Saint-Vincent - Courmayeur (Skyway Monte Bianco)

Un concentré de montagne dans le val d'Aoste ! Cinq ascensions en 135 kilomètres pour rejoindre Courmayeur, où le Giro n'est venu qu'une seule fois voici soixante ans (victoire de Charly Gaul), et arrivée au pied du Mont Blanc, la plus haute montagne d'Europe (4810 m). 

Trois montées précèdent le San Carlo, un grand col méconnu à la pente raide (10,8 km à 9,8 %) rarement emprunté dans l'histoire de la course rose, la dernière fois en 2006. Au sommet, à 1951 mètres d'altitude, il ne reste plus que 25 kilomètres, pour l'essentiel en descente vers le village de La Thuile puis Courmayeur. Si les 8 derniers kilomètres sont en montée, le final est bien plus doux (entre 2 et 3 % pour les 5 km).

16e étape Lovere - Ponte di Legno

Attention à la reprise: l'étape-reine suit la seconde journée de repos sur les rives du lac d'Iseo. La distance (226 km) et la haute altitude, puisque la Cima Coppi, le point le plus haut du Giro, est située au sommet du Gavia (2618 m), avantagent les montagnards, autrement dit les grimpeurs endurants. 

Le profil du parcours n'offre presque pas de répit dès les premiers kilomètres vers le Passo della Presolana. Après le majestueux Gavia, une ancienne route militaire où le Giro affronta une mémorable tempête de neige en 1988, le Mortirolo, découvert au début des années 1990, promet une sélection définitive. L'ascension, l'une des plus dures d'Europe, est grimpée par le versant traditionnel (11,9 km à 10,9 %). Avant la descente très rapide et les 15 derniers kilomètres en faux-plat montant jusqu'à Ponte di Legno.

20e étape Feltre - Croce D'Aune Monte Avena

A la veille de la conclusion à Vérone, la course propose une dernière étape de haute montagne dans les Dolomites. Longueur (194 km) et dénivelé (plus de 5000 m) sont au rendez-vous dans cette quasi-boucle qui se conclut à Croce d'Aune, où Tullio Campagnolo, alors coureur, eut l'idée en 1927 du système d'attache rapide.

Cinq montées, dont deux cols dolomitiques historiques (Passo Manghen, Passo Rolle), figurent au programme du jour. Avec, pour terminer, 18 kilomètres d'ascension comportant des passages pentus, entrecoupés par une courte descente, vers Croce d'Aune puis la station de ski de Monte Avena, dans les montagnes de l'arrière-pays vénétien.

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