Giro - Nibali : "L'étape de samedi sera décisive"
Richard Carapaz (Movistar), maillot rose : "C'était une étape qui semblait calme au début. Mais il y a toujours de la tension, il faut faire attention. Le plus important, c'est de terminer sans dommage. Demain (vendredi), c'est différent : on retourne en montagne. Les trois prochains jours vont être cruciaux. Aucun Giro n'est identique à l'autre et, cette année, la montagne n'est pas la même, il y en a davantage. Ce sera dur, pas seulement pour moi, mais pour les autres aussi. Je suis calme, je me sens bien. Certes, beaucoup de choses peuvent se passer mais j'ai confiance."
Vincenzo Nibali (Bahrain-Merida), 2e du général : "On s'attend à trois jours difficiles. A la fin du Giro, les énergies sont entamées pour tous. Il n'est certes pas facile de gagner mais je n'ai rien à perdre, je veux donc essayer. Demain (vendredi) ? Je ne sais pas si le terrain est propice. Pozzovivo, qui connaît bien ces routes, m'a dit que la montée finale n'était pas très dure, peut-être même moins que celle d'hier (mercredi). Je pense que l'étape de samedi sera décisive."
Pascal Ackermann (Bora-Hansgrohe), 2e de l'étape et maillot cyclamen : "Nous savions que ce serait serré pour le classement par points. Après le sprint, l'un des plus longs dans ma carrière, j'étais déçu de la deuxième place. Mes coéquipiers ont travaillé tellement dur pendant l'étape. Mais, quand nous avons réalisé qu'on reprenait le maillot cyclamen... Avoir perdu ce maillot était une grosse déception, après un bon début de Giro. Je ne l'ai pas encore gagné car il reste trois étapes difficiles. Mais je suis heureux de le retrouver, nous ferons de notre mieux pour le conserver."
Arnaud Démare (Groupama-FDJ), 8e de l'étape : "On voulait être placé pour le sprint, ça ne s'est pas passé comme je le voulais. J'ai été gêné deux fois, je n'ai pas pu me lâcher. Je suis très déçu. On voulait ce maillot (cyclamen) !"
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