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Giro - Démare : "On est soulagé"

Vainqueur de sa première étape sur le Giro mardi lors de la 10e étape, Arnaud Démare ne cachait pas son soulagement d'avoir enfin ouvert son compteur de victoires en 2019. L'avoir fait sur le Giro est une victoire d'autant plus belle que c'est sa première sur le Tour d'Italie. Mais le Picard avait également quelques mots pour son adversaire Pascal Ackermann, victime d'une chute à quelques centaines de mètres de l'arrivée.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
  (LUK BENIES / AFP)

Comment avez-vous préparé votre sprint ?

Arnaud Démare : "On savait que ce serait très rapide dans l'approche. Avec les 20 derniers kilomètres très nerveux, violents. Il fallait être devant, dans les 10-15 premières positions. Mes coéquipiers ont fait un excellent travail, Ramon (Sinkeldam) très fort, Jacopo (Guarnieri) exceptionnel. J'avais la force pour lancer de loin, ce que j'aime faire. Quand j'ai l'ouverture à pleine vitesse, sans toucher aux freins, c'est parfait pour moi. La chute au kilomètre ? Pour nous, ça n'a pas trop changé. J'ai entendu (le bruit) sur la gauche mais j'en ai fait abstraction pour rester concentré."

Vous avez parlé avec Pascal Ackermann avant le sprint intermédiaire...

AD : "Ackermann est sur 'coussin d'air', un peu arrogant, en excès de confiance. Il m'a dit: 'pourquoi on ne reste pas dans le peloton ? Tu ne vas gagner que deux points puisque je serai derrière toi'. Mais, il faut rester humble. C'est long, un grand tour. Attention aux retournements de situation. Un maillot à points se joue dans chaque sprint.  Malheureusement pour lui, il a chuté. C'est son premier grand tour. Il ne sait pas comment il va passer la montagne. A sa place, je resterais calme."

Comment expliquez-vous votre printemps en retrait jusqu'à présent ?

AD : "Avant le Giro, on n'a pas fait beaucoup de sprints. Et mes réelles chances de victoire sont au sprint même si j'espère avoir des résultats dans les classiques. J'ai mis du temps à revenir après être tombé malade avant Paris-Nice. Je me suis reconcentré sur le Giro. J'aurais aimé, l'équipe aurait aimé, que l'on gagne avant la journée de repos. On manquait de réussite dans le placement, on savait qu'on était bon, ce n'était pas une question de jambes. La confiance était toujours présente. Maintenant, c'est fait. On est soulagé !"

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