Gallopin entre envie et appréhension
Le mythe de lEnfer du Nord nest pas une légende pour le coureur issu dune grande famille de cycliste. Même sil est bien conseillé par son oncle Alain et son Dirk Demol, vainqueur en 1988, Tony Gallopin simagine beaucoup de choses. Dans une course toujours aussi imprévisible, il faut savoir se placer et aussi jouer avec la chance. « Il y a une grosse envie au départ mais aussi un peu dappréhension car cest une course différente des autres à aborder, explique-t-il. Les pavés, il faut avoir de la réussite, il faut être en forme. Cest toute une combinaison qui fait que cest beaucoup de stress. LEnfer du nord porte bien son nom. On verra demain si jarrive à en sortir. »
Carte blanche
Aperçu dans le final du Tour des Flandres dimanche dernier, le jeune Gallopin court sans pression. Il vient surtout prendre de la bouteille en attendant davoir sa chance. « Jai moins dambition que sur les courses belges, ajoute-t-il. Je viens pour lexpérience. » Un coup pour voir ne veut pas dire quil restera sagement derrière. Avec le forfait de Fabian Cancellara, victime dune fracture de la clavicule sur le « Ronde », des opportunités sont possibles. « On a des bonnes cartes à jouer dans léquipe. Fabian Cancellara nest pas là et on a dû revoir la tactique, reprend-t-il. Cest une autre façon daborder la course. Il était notre leader, capable de faire la différence. On est devenu une équipe doutsiders et on aura plus de libertés. » Libre daller taquiner les pavés et le Tom Boonen sans arrière pensée. Chiche ?
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