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Frank Schleck clame toujours son innocence

Contrôlé positif à un diurétique lors du Tour de France 2012, Frank Schleck nie toujours s'être dopé alors qu'il est auditionné par l'agence luxembourgeoise antidopage (ALAD).
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1 min
 

Pour la troisième fois, Frank Schleck fait face à la commission de discipline de l'agence luxembourgeoise antidopage. Et le frère aîné d'Andy Schleck ne change pas de version. "J'ai pu m'expliquer une nouvelle fois. Je n'ai jamais commis de faute.  L'instruction continue mais n'est pas terminée", a-t-il déclaré à l'AFP, insistant sur le fait qu'il n'a "jamais commis de faute". Pourtant, il avait dû quitter le Tour de France lors de la 15e étape, après avoir été contrôle positif à un diurétique (Xipamide) lors de la 13e étape. Et la contre-expertise n'avait pas changé la conclusion des analysés. Depuis le début, Frank Schleck plaide la thèse de l'empoisonnement ou de l'accident. "Je continuerai à agir pour déterminer par quel moyen la substance interdite a pu entrer dans mon  organisme", disait-il alors dans un communiqué. "Pour le moment, nous analysons minute par minute tout ce que j'ai pu  faire, manger ou boire les jours précédents ainsi que le jour-même du contrôle du 14 juillet 2012"

Ce 19 décembre, l'ancien vainqueur de l'Amstel Gold Race (2006) a passé deux heures à s'expliquer. Le 15 octobre dernier, il avait déjà passé une quarantaine de minutes devant cette commission, avant que Maxime Monfort, son compagnon de chambrée sur le Tour 2012, ne vienne le défendre. Et c'est le 29 août dernier qu'il s'était présenté pour la première fois. Il risque jusqu'à deux ans de suspension, alors qu'il est âgé de 32 ans.

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