Farrar à la fête
Si le 4 juillet est traditionnellement le jour de la fête de l'indépendance américaine, le succès de Farrar dans cette troisième étape du tour, est une uvre collective. En franchissant la ligne, Farrar a dailleurs dessiné avec ses doigts les lettres WW, en hommage à son ami, le coureur belge Wouter Weylandt, victime d'une chute mortelle en mai dans la 3e étape du Giro. Mis sur orbite par son coéquipier norvégien Thor Hushovdt, la bombe US a su profité du déraillement du train HTC de son rival Cavendish, très mal placé au moment d'aborder le final, pour régler le surprenant Romain Feillu d'un boyau. En dépit d'un finish rageur, le Français de Vacansoleil devait se contenter de la 2e place, juste devant l'Espagnol Rojas (Movistar). Hinault, quatrième, confirmait quant à lui la bonne tenue du sprint tricolore tandis que Cavendish, 5e, ruminait sa rage. Le Britannique avait pourtant fait bonne impression lors du sprint intermédiaire du jour, à Saint-Hilaire, en réglant le sprint du peloton... Il aura d'autres occasions de se venger.
Hushovdt ne tremble pas
C'est donc le carton plein pour Garmin puisque Thor Hushovdt, menacé par Cadel Evans (BMC) avant le départ de ces 198 kilomètres, conserve son maillot jaune. Sur un parcours que l'on annonçait piégeux, le géant scandinave n'aura finalement connu que peu de frayeurs. Il faut dire que la physionomie de la course, avec cinq échappés dès la première heure, a favorisé une course-poursuite qui faisait bien ses affaires. Les Français Maxime Bouet (AGR-La Mondiale), Mickaël Delage (FDJ), les Espagnols Ruben Perez (Euskaltel) et José Ivan Gutierrez (Movistar) et le Néerlandais Niki Terpstra (Quick Step) s'étaient en effet rapidement détachés et comptaient bientôt jusqu'à hui minutes d'avance. Dès lors, le peloton allait jouer au chat et à la souris avec les fuyards, reprenant les deux derniers, Delage, élu combatif du jour, et Gutierrez, à cinq kilomètres de l'arrivée. La suite appartenait à l'omnipotente équipe Garmin...
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