Cet article date de plus de treize ans.

Farrar à la fête

Le jour de l'indépendance américaine, le coureur US Tyler Farrar a remporté la 4e étape du Tour de France en s'imposant au sprint au terme des 198 kilomètres entre Olonne-Sur-Mer et Redon. L'Américain a devancé le Français Romain Feillu (Vacansoleil) et l'Espagnol Rojas (Movistar) tandis que L'équipe Garmin fait coup double puisque, outre le succès de Farrar, Thor Hushovdt conserve son maillot jaune.
Article rédigé par Julien Lamotte
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Si le 4 juillet est traditionnellement le jour de la fête de l'indépendance américaine, le succès de Farrar dans cette troisième étape du tour, est une œuvre collective. En franchissant la ligne, Farrar a d’ailleurs dessiné avec ses doigts les lettres WW, en hommage à son ami, le coureur belge Wouter Weylandt, victime d'une chute mortelle en mai dans la 3e étape du Giro. Mis sur orbite par son coéquipier norvégien Thor Hushovdt, la bombe US a su profité du déraillement du train HTC de son rival Cavendish, très mal placé au moment d'aborder le final, pour régler le surprenant Romain Feillu d'un boyau. En dépit d'un finish rageur, le Français de Vacansoleil devait se contenter de la 2e place, juste devant l'Espagnol Rojas (Movistar). Hinault, quatrième, confirmait quant à lui la bonne tenue du sprint tricolore tandis que Cavendish, 5e, ruminait sa rage. Le Britannique avait pourtant fait bonne impression lors du sprint intermédiaire du jour, à Saint-Hilaire, en réglant le sprint du peloton... Il aura d'autres occasions de se venger.

Hushovdt ne tremble pas

C'est donc le carton plein pour Garmin puisque Thor Hushovdt, menacé par Cadel Evans (BMC) avant le départ de ces 198 kilomètres, conserve son maillot jaune. Sur un parcours que l'on annonçait piégeux, le géant scandinave n'aura finalement connu que peu de frayeurs. Il faut dire que la physionomie de la course, avec cinq échappés dès la première heure, a favorisé une course-poursuite qui faisait bien ses affaires. Les Français Maxime Bouet (AGR-La Mondiale), Mickaël Delage (FDJ), les Espagnols Ruben Perez (Euskaltel) et José Ivan Gutierrez (Movistar) et le Néerlandais Niki Terpstra (Quick Step) s'étaient en effet rapidement détachés et comptaient bientôt jusqu'à hui minutes d'avance. Dès lors, le peloton allait jouer au chat et à la souris avec les fuyards, reprenant les deux derniers, Delage, élu combatif du jour, et Gutierrez, à cinq kilomètres de l'arrivée. La suite appartenait à l'omnipotente équipe Garmin...

Voir la video

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.