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Evans ne veut pas que le Sky lui tombe sur la tête

Le coup de force des Sky dans la planche des Belles Filles n’a provoqué aucun mouvement de panique dans l’équipe de Cadel Evans. Les BMC sont sereins car rien ne sert de courir dans un Tour de France. Il reste encore deux semaines et beaucoup d’espace pour faire la différence.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
Cadel Evans (BMC) (LIONEL BONAVENTURE / AFP)

« Toutes les étapes sont un gros rendez-vous, » annonce demblée le manager luxembourgeois John Lelangue. Cela veut dire que ce Tour n’est pas verrouillé et que tout est possible pour le tenant du titre australien. « Nous ne sommes pas inquiet, reprend Lelangue. On avait roulé beaucoup avant la Planche. On a tout fait pour mettre Cadel en bonne position. Il y avait un plan avec Philippe Gilbert dans le premier kilomètre puis avec Van Garderen pour accompagner Cadel. » Si Evans a fini seul avec le demi-train des Sky, les BMC attendent un terrain plus propice. La vraie montagne. « On verra dans les prochaines étapes avec des cols plus longs et plus roulants. On sera un peu mieux armé », prévient le patron de l’équipe.

L’an dernier, Evans avait souvent roulé seul en montagne, assumant le poids de la course face aux Schleck et Contador. Cette année, il devra être mieux épaulé pour contre les Sky. Mais les Britanniques vont devoir gérer la course et ce n’est pas pour déplaire à Lelangue. « Comme l’an dernier, le maillot jaune ne m’intéressera qu’à Paris. On n’a pas une vocation à porter le maillot au contraire, ça permet de mettre le poids de la course du Sky. On n’est pas là pour viser les classements annexes ou porter le maillot jaune en cours d’épreuve mais pour viser le meilleur résultat final et être sur la plus haute marche du podium à Paris. »

Le prochain test est ce premier contre-la-montre du Tour entre Arc-et-Senans et Besançon. Un exercice que les BMC ont répété et qu’Evans va aborder avec confiance. « Sur 40 kilomètres, il y aura des écarts, annonce Lelangue. On va regarder la météo et notamment le vent. Il n’y a que les jambes pour les séparer. On a bien travaillé le contre-la-montre et la reconnaissance. On se sent prêt. » Très actif dans la descente vers Porrentruy avec Nibali, Evans a des fourmis dans les jambes. Un petit coup de bluff qui a aussi servi à montrer aux Sky que de gros nuages pourraient bien surgir d’ici quelques jours au dessus de Bradley Wiggins. Reste à savoir si la météo à quinze jours est aussi fiable que cela…

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