Dopage mécanique : l'association des coureurs prône la suspension à vie
Au lendemain de la diffusion dans Stade 2 du reportage de Thierry Vildary, consacré au dopage mécanique, la CPA a souhaité que l'UCI tienne compte "de ce qui est révélé" pour "combattre avec tous les moyens ce nouveau fléau du cyclisme".
L'association des coureurs présidée par Gianni Bugno s'est dit prête à coopérer avec l'Union Cycliste Internationale (UCI), dans le but d'améliorer les contrôles des montures. La CPA a annoncé vouloir "traquer ceux qui commettent ces crimes honteux et antisportifs".
"La CPA demande à l'UCI d'imposer des sanctions exemplaires et sévères telles que la suspension à vie pour les coureurs qui ont commis ces infractions car ils jettent de la boue injustement sur le cyclisme honnête de la majorité", annonce l'association, qui parle même d'une possibilité de porter plainte contre X, "car il est impensable que certains dispositifs soient utilisés par les coureurs sans complicité".
Un seul cas avéré
Plusieurs contrôles ont depuis été réalisés par l'UCI à l'occasion de certaines épreuves, comme le Tour Méditerranéen ou encore plus récemment l'Enfer du Nord. "Nous avons testé les vélos à de nombreuses courses cette année (par exemple, 216 à Tour des Flandres, 224 à Paris-Roubaix) et nous continuerons ces tests à grande échelle dans toutes les disciplines tout au long de l'année. La coopération des équipes et des coureurs lors de ces tests a été excellente", a annoncé l'organisation dans un communiqué.
A l'heure actuelle, on dénote seulement un cas avéré de tricherie mécanique de ce type. C'était en janvier dernier, quand le vélo de la coureuse belge Femke Van den Driessche, équipé d'un moteur, avait été contrôlé.
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