Dopage: la garde à vue de Bernard Sainz prolongée
Sainz conseillait notamment à ses "patients" la prise d'EPO (érythropoïétine) et de clenbutérol, un anabolisant utilisé pour les chevaux. Une information judiciaire avait été ouverte en février à Paris pour cette nouvelle affaire. L'enquête vise des faits d'"exercice illégal de la médecine", "incitation à l'usage de substances interdites aux sportifs dans le cadre d'une manifestation sportive", "aide à l'utilisation de substances interdites aux sportifs dans le cadre d'une manifestation sportive" et "complicité d'acquisition et de détention illicite de substances vénéneuses".
Âgé de 74 ans, Bernard Sainz, qui n'est pas médecin mais se présente comme "un spécialiste des médecines douces", a été condamné en septembre à neuf mois de prison ferme dans une affaire de dopage dans le monde du cyclisme amateur et semi-professionnel, malgré ses constantes dénégations. Une condamnation dont il a fait appel, selon son avocat, Me Stéphane Mesones. Il avait déjà été condamné en 2014 à deux ans de prison dont vingt mois avec sursis pour incitation au dopage et exercice illégal de la médecine et en 2013 à 3.000 euros d'amende dans une affaire liée à des pratiques de dopage de chevaux.
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