Deceuninck confirme sa plainte contre Groenewegen concernant la chute de Jakobsen

"Ils devraient le jeter en prison", avait déclaré Patrick Lefevere, directeur général de l'équipe Deceuninck-QuickStep après le sprint d'arrivée, où Jakobsen a été projeté lourdement au-delà des barrières de protection, après un mouvement de Dylan Groenewegen. Cette chute a occasionné de graves et multiples blessures chez Jakobsen, qui a dû être placé en coma artificiel.

Une plainte auprès de l'UCI et de la Pologne

Jeudi, le patron de Deceunink ne décolère toujours pas. "Je confirme ces messages Twitter. C'était une action très sale de Groenewegen. On ne fait pas ce genre de choses. Nous avons déjà déposé une plainte auprès de l'UCI et nous ferons de même auprès de la police en Pologne. Nous ne laisserons pas passer ça", a-t-il déclaré à l'agence Belga. "J'ai regardé ce sprint des dizaines de fois. Je ne comprends pas du tout l'action de Groenewegen. Un coureur doit rester sur sa ligne", a ajouté Lefevere. Jakobsen est toujours hospitalisé en Pologne. "Son état est grave, heureusement aucun organe vital n'a été touché, il est stable, mais les prochaines heures sont importantes. Ils vont essayer de le réveiller. Tous les os de son visage sont cassés. C'est vraiment très grave", a poursuivi le manager

Lefevere a reçu un appel hier soir de Richard Plugge, patron de l'équipe de Groenewegen, Jumbo-Visma. "Je lui ai dit que je pensais que c'était courageux de sa part de m'appeler, mais je lui ai aussi dit que je n'avais aucune compréhension pour la manoeuvre de Groenewegen", a-t-il expliqué. Lefevere a organisé un vol privé pour la famille de Fabio Jakobsen en direction de la Pologne, auquel prendra part également le psychologue de l'équipe, Michael Verschaeve. "C'est un coup dur pour l'équipe, cela laisse des traces et il faut gérer cela de manière professionnelle avec des gens qui sont formés pour cela", a-t-il estimé. L'équipe Deceuninck a décidé de poursuivre la course malgré ces circonstances difficiles.