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Cyclisme : sur le Mont Ventoux pour "le défi des cinglés"

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 6 min
Cyclisme : sur le Mont Ventoux pour "le défi des cinglés"
Cyclisme : sur le Mont Ventoux pour "le défi des cinglés" Cyclisme : sur le Mont Ventoux pour "le défi des cinglés" (France 2)
Article rédigé par France 2 - B.Delombre, A.Tribouart, A.Fajon, F.Fontaine, Images drone : Vé Productions
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France 2

Le Mont Ventoux fascine les coureurs amateurs, qui viennent chaque année le défier. Certains tentent d'accomplir le "défi des cinglés", trois ascensions dans la même journée. 

Dans le ciel de Provence, le Mont Ventoux (Vaucluse) fascine autant qu'il inquiète celui qui veut s'y mesurer. Marvin Faure et Jean-Michel Hurter souhaitent le gravir à trois reprises en une journée, par les trois routes qui mènent au sommet, et réaliser ainsi "le défi des cinglés". L'aventure ne s'improvise pas : gaufres au miel, barres de céréales, Marvin a tout prévu. "Sur une journée comme ça, je vais dépenser entre 4 000 et 5 000 calories", confie ce dernier. Jean-Michel Hurter, 67 ans, est un enfant du pays. Il sait que le défi n'est pas à prendre à la légère. "Le Ventoux, je dirais, ça se respecte et ça se mérite", explique-t-il. 

Trois ascensions vertigineuses 

Au total, huit heures d'effort attendent les deux hommes. Très vite, la route s'élève, avec le Mont Ventoux en point de mire. Marvin Faure et Jean-Michel Hurter sont heureux : ils roulent là où la Grande Boucle passera quelques jours plus tard. "Ça donne énormément de plaisir de regarder le Tour de France après, et de pouvoir dire : 'Moi, je suis passé par là !'", commente Marvin Faure. Les champions comme les amateurs sont tous d'accord : le Ventoux est un mythe, un théâtre redoutable où les exploits se mêlent au drame. Marvin Faure marque d'ailleurs une pause près de la stèle de Tom Simpson, qui s'est écroulé sur les pentes du Ventoux durant le Tour de France 1967.

Les deux hommes, eux, atteignent finalement le sommet pour la première fois après 2 h 30 d'ascension. Le début d'une descente vertigineuse, à plus de 60 kilomètres heures. Sous près de 30 degrés, Marvin Faure et Jean-Michel Hurter empruntent une pente raide. À la fin de la deuxième ascension, Jean-Michel Hurter jette finalement l'éponge. Marvin Faure, lui, arrivera bien au bout de son objectif. 

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