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Course neutralisée sur le Tour : une décision logique ?

Suite à la violente chute qui a causé l'abandon de quatre coureurs ce lundi, le peloton du Tour de France a été neutralisé par l'organisation. Sur les réseaux sociaux, le débat est déjà lancé : fallait-il ou non arrêter le peloton pour attendre le maillot jaune Fabian Cancellara ?
Article rédigé par Mathilde L'Azou
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

La polémique n'a pas tardé. Comme toujours, elle est née sur les réseaux sociaux où les commentaires fusent parfois sans le moindre recul. Pour certains, il fallait laisser le peloton filer, aux dépens d'une vingtaine de coureurs, dont le maillot jaune Fabian Cancellara. Pour les autres, la décision de l'organisation d'arrêter les coureurs est au contraire légitime. Il a fallu attendre l'arrivée à Huy pour savoir qu'au-delà de la gravité de la chute, c'était surtout un problème médical qui a poussé la direction de course, en accord avec les commissaires de l'UCI, à stopper provisoirement la 3e étape. Une décision prévue dans le réglement de l'UCI. Avec deux chutes successives et des blessés, il n'y avait plus aucune voiture médicalisée libre. La question de la sécurité des coureurs se posait. 

VIDEO :  Prudhomme explique sa décision de neutraliser la course

VIDÉO – Christian Prudhomme : « Sécurité avant tout, j’assume l’arrêt de la course »

Dans le peloton, il y a eu plusieurs minutes de flottement derrière la voiture de Christian Prudhomme qui faisait de grands gestes pour calmer les frondeurs. Des coureurs souhaitaient reprendre la course, même sans ambulance à disposition. Un sentiment qui n'était pas partagé par la majorité du peloton. « J’ai compris qu’il y avait un problème avec le médical. J’aime bien quand il y a des règles qu’on prenne le contexte de la situation et on laisse les gens être flexibles pour prendre la bonne décision, a commenté Dave Brailsford, le manager de l’équipe Sky. Dans ce cas précis, Christian Prudhomme a fait un super travail. C’était la bonne décision et je suis 100% derrière lui. Ça ne veut pas dire que s’il y a une chute demain il faut arrêter la course, ça serait ridicule de dire ça."

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