Coppel termine à bout de souffle
Treizième de la Grande Boucle en 2011, le grimpeur de Saur-Sojasun rêvait d’un top 10. Il en est loin aujourd’hui avec la 21e place. « C’est toux jour et nuit, raconte Coppel. Je n’ai pas de force et j’ai du mal à m’alimenter. Comme je ne dors pas, je n’arrive plus à récupérer. » Victime d’une chute l’année dernière, Coppel en vient même à préférer les douleurs musculaires. Heureusement, Paris est en vue pour le Savoyard. Le plus dur est passé avec ce contre-la-montre entre Bonneval et Chartres qu’il a terminé à la 138e à 9’32’’ de Bradley Wiggins. « C’était dur et long. Je suis content que ça se termine. Si ce n’était pas le Tour, ça ferait longtemps que je serai chez moi. Je galère vraiment depuis une semaine. Aujourd’hui, je l’ai fait à fond donc c’est la preuve que ça ne va vraiment pas. »
Des regrets, il y en aura forcément car le top 10 du général était assez accessible. « On sait que les années se suivent et ne se ressemblent pas. Physiquement, j’aurai été capable de faire au moins aussi bien. Ça fait partie du Tour et de la course. C’est une expérience et je reviendrai plus fort l’an prochain. » Avec les Saur-Sojasun ? Contrairement aux dernières rumeurs de la presse, Coppel est toujours bien du côté de l’équipe bretonne. « Je m’entends très bien avec Stéphane Heulot (le directeur sportif). Oui j’ai des contacts. Pas avec Garmin mais j’en ai et je ne le nie pas, explique-t-il. C’est normal car c’est la période. Pour l’instant, ma priorité est à Saur-Sojasun. » Réponse à l’automne.
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