Contador parti pour demeurer chez Astana
Depuis plus d'un an, Alberto Contador s'interroge. Le retour dans le peloton de Lance Armstrong au sein même de son équipe l'avait déjà échaudé en 2009. Les nombreux changements après le départ de l'Américain l'avaient soulagé, sans pour autant effacer ses doutes quant à l'avenir. Il semblerait que le nouveau staff mené par Yvon Sanquer ait fait pencher la balance du côté d'Astana. "Concernant mon avenir, je laisse mon frère Fran s'occuper de tout ça. Il est actuellement en discussion avec les responsables d'Astana. Le plus probable est que je continue avec cette équipe", a déclaré l'Espagnol lors de la journée de repos à Morzine.
Avec une formation totalement à son service malgré le retour à la compétition du créateur de l'équipe Alexandre Vinokourov, le double tenant du Tour de France a retrouvé sérénité et bonne ambiance. Terminées les petites phrases assassines avec Armstrong, laissés de côtés les clans qui avaient scindé l'équipe en 2009 sur la Grande Boucle. Certes, il y a moins de grands noms dans ce collectif (Klöden, Leipheimer, Popovich notamment ont accompagné le septuple vainqueur du Tour) et l'homogénéité en a pâti, comme lors de la 8e étape remportée par Andy Schleck où l'Ibère s'est trouvé esseulé en fin de course. Mais Alberto Contador est fort, tout seul. Et si ses coéquipiers peuvent mener le train adapté pour faire exploser ses rivaux dans les étapes de montagne, il devrait terminer le travail pour le mener vers un nouveau maillot jaune à Paris. A moins que sa relative discrétion lors de cette première étape de haute montagne ne soit révélatrice d'une forme moins impériale...
Mais le 3e du général ne semble pas alarmiste: "On ne peut pas tirer de conclusions de la première étape des Alpes. La montée vers Avoriaz était trop douce et les attaques se sont produites sur du plat. Je suis sorti pour chercher les attaquants et j'ai repris presque tout le monde sauf Andy Schleck parce que j'ai refusé de me mettre dans le rouge. Maintenant je vais sélectionner quel coureur suivre et surveiller. Maintenant, des coureurs pensent peut-être qu'ils ont plus de possibilités qu'avant de m'attaquer. En fait, je pense que la situation est la même qu'avant le début du Tour. Andy Schleck était le plus fort de mes adversaires en montagne et cette année c'est pareil.Pour lui cette victoire est un 'plus' psychologique mais au classement, beaucoup de coureurs sont regroupés en peu de temps. Andy Schleck est mon rival le plus dangereux mais Cadel Evans, Levi Leipheimer et Denis Menchov sont des rouleurs auxquels je ne peux pas me permettre de laisser beaucoup de temps."
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