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Contador : "Attendre et ne pas penser que c'est impossible"

Alberto Contador, à la peine dans les Pyrénées, reconnaît que sa position (6e à 1 min 51 sec de Froome) n'est "pas la meilleure" dans le Tour de France mais garde confiance en vue de la troisième semaine de course.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Alberto Contador croit en ses chances pour gêner Chris Froome (JEFF PACHOUD / AFP)

Pourquoi n'avez-vous pas attaqué dans l'étape de Bagnères-de-Bigorre ?
Alberto Contador: "Dans la dernière montée, j'ai pensé qu'une attaque n'avait pas beaucoup de sens. Au sommet de la dernière montée, il restait 30 kilomètres jusqu'à l'arrivée et il y avait encore beaucoup de coureurs dans le groupe. J'ai pensé qu'il valait mieux garder des forces pour le contre-la-montre."
   
Etait-ce une décision personnelle ou celle de votre coéquipier Michael Rogers ?
A.C: "Michael a une grande expérience mais c'est moi qui ai décidé."
   
L'équipe de Chris Froome a sombré dans la seconde étape pyrénéenne. Est-ce une espérance pour la suite ?
A.C: "C'est toujours bien de voir que son équipe a des faiblesses mais ça ne va pas devenir une habitude. Hier (dimanche), ça en a surpris plus d'un... Si  ça se renouvelle, il faudra en profiter. Hier, ce n'était pas le jour mais j'espère qu'on en profitera dans les Alpes."
   
Comment jugez-vous votre situation ?
A.C: "Ce n'est pas la meilleure. J'aurais préféré être au niveau de Froome surtout avant le le contre-la-montre qui va lui être favorable."
   
Où en êtes-vous par rapport à lui ?
A.C: "C'est compliqué de savoir où chacun en est précisément. Ma condition n'est pas extraordinaire. Mais, dans les grands tours, je m'améliore au fil des jours. C'est en troisième semaine que je me sens le mieux. Froome est très fort mais on a vu dans la Vuelta l'an dernier qu'il avait eu du mal dans la  troisième semaine. Alors, il faut attendre et ne pas penser que c'est impossible."
   
Qu'attendez-vous du contre-la-montre du Mont-Saint-Michel ?
A.C: "Je m'attends à ce que ce soit difficile. C'est un parcours plat, pour rouleurs. Ca va me désavantager. Mais je me donnerai à cent pour cent. On verra le résultat."
   
Vous évoquez la possible faiblesse de Froome. Pour faire le même coup qu'à la Vuelta 2012 quand vous aviez renversé une situation compromise ?
A.C: "La faiblesse de Froome, c'est seulement une hypothèse. Jusqu'à présent, on l'a vu très fort. Mais, c'est sûr, je vais tenter quelque chose. Il faut savoir prendre les risques, surtout quand tout le monde a mal aux jambes. Si on pense que c'est impossible, on n'y arrive pas."

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