Ciprelli dément encore
"Patrice Ciprelli, entraîneur de Jeannie Longo-Ciprelli, tient à exprimer sa très vive émotion suite à la décision prise (mardi) par le président (de la FFC) de le suspendre à la seule lecture d'un quotidien démuni de toute preuve", indique le communiqué signé de Me Bruno Ravaz, conseiller de M. Ciprelli et de Jeannie Longo. M. Ciprelli réitère également ses dénégations à propos des accusations, affirmant "n'avoir jamais été mêlé de près ou de loin à un quelconque trafic d'EPO ou autres produits illicites".
Mardi, David Lappartient, président de la FFC, a déclaré M. Ciprelli persona non grata en équipe de France pour les prochains Championnats du monde à Copenhague à la suite des informations parues mardi dans le quotidien sportif L'Equipe de mardi. "Il attend désormais que des vérifications sérieuses soient effectuées afin que les accusations injustes dont il est victime soient très rapidement levées", poursuit le communiqué. M. Ciprelli est accusé par un ancien coureur américain, Joe Papp, d'avoir acheté de l'EPO en avril 2007. Des fac-similés de courriels évoquant cette transaction d'achat d'EPO chinoise pour un montant de 500 euros sont publiés par le quotidien, qui a donné la parole à Papp, ex-coureur de second plan devenu trafiquant avant d'être amené à collaborer avec les autorités américaines. L'Equipe avait déjà annoncé vendredi dernier que Jeannie Longo devra se justifier prochainement devant la Fédération française de cyclisme (FFC) à propos de sa localisation, une mesure qui impose aux sportifs d'être quotidiennement repérables en cas de contrôle inopiné. Elle risque une suspension.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.