Cet article date de plus de treize ans.

Ciprelli dément encore

Patrice Ciprelli, le mari de Jeannie Longo accusé d'achat d'EPO en 2007, a tenu à "exprimer sa très vive émotion" à la suite de la décision de la Fédération française de cyclisme (FFC) de le suspendre à titre conservatoire.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Le couple Ciprelli à l'entraînement, Patrice observant sa femme Jeannie (Longo)

"Patrice Ciprelli, entraîneur de Jeannie Longo-Ciprelli, tient à exprimer sa très vive émotion suite à la décision prise (mardi) par le président (de la  FFC) de le suspendre à la seule lecture d'un quotidien démuni de toute preuve", indique le communiqué signé de Me Bruno Ravaz, conseiller de M. Ciprelli et de  Jeannie Longo. M. Ciprelli réitère également ses dénégations à propos des accusations,  affirmant "n'avoir jamais été mêlé de près ou de loin à un quelconque trafic d'EPO ou autres produits illicites".

Mardi, David Lappartient, président de la FFC, a déclaré M. Ciprelli  persona non grata en équipe de France pour les prochains Championnats du monde  à Copenhague à la suite des informations parues mardi dans le quotidien sportif L'Equipe de mardi. "Il attend désormais que des vérifications sérieuses soient effectuées afin  que les accusations injustes dont il est victime soient très rapidement  levées", poursuit le communiqué. M. Ciprelli est accusé par un ancien coureur américain, Joe Papp, d'avoir acheté de l'EPO en avril 2007. Des fac-similés de courriels évoquant cette  transaction d'achat d'EPO chinoise pour un montant de 500 euros sont publiés  par le quotidien, qui a donné la parole à Papp, ex-coureur de second plan  devenu trafiquant avant d'être amené à collaborer avec les autorités  américaines. L'Equipe avait déjà annoncé vendredi dernier que Jeannie Longo devra se  justifier prochainement devant la Fédération française de cyclisme (FFC) à  propos de sa localisation, une mesure qui impose aux sportifs d'être  quotidiennement repérables en cas de contrôle inopiné. Elle risque une  suspension.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.