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Championnats de France de cyclisme 2021 : tout ce qu'il faut savoir sur la course en ligne masculine

À la conquête du titre de champion de France, le gratin du cyclisme français, dont le tenant du titre Arnaud Démare, se réunit une nouvelle fois, dimanche.

Article rédigé par franceinfo: sport - Hugo Lauzy
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 4min
Le coureur de la Groupama-FDJ Arnaud Démare avait remporté la course en ligne des championnats de France devant Bryan Coquard, l'an dernier à Grand-Champ dans le Morbihan, le 23 août 2020. (DAMIEN MEYER / AFP)

Pour partir à la succession d'Arnaud Démare, dernier vainqueur en date du titre de champion de France, une belle liste de prétendants à la victoire finale sera présente, dimanche 20 juin, du côté d'Épinal. Sur un circuit long et vallonné, le parcours dessiné devrait laisser la part belle aux baroudeurs et aux puncheurs.

Un parcours taillé pour baroudeurs et puncheurs

Dans ce parcours de 242,9 km autour d'Epinal, le circuit sera notamment marqué par l'ascension à seize reprises de la côte de la Vierge (2,5 km à 6% de pente moyenne). La rampe finale dans le dernier kilomètre pourrait convenir à la perfection à des puncheurs ou des baroudeurs au long cours. Les sprinteurs devraient avoir du mal à se disputer la victoire finale en raison de l'enchaînement de montées et de faux-plats dans les derniers kilomètres. Un scénario qui pourrait néanmoins réserver des surprises étant donné les multiples possibilités qu'offre ce tracé.

Julian Alaphillippe, objectif premier titre

Déjà champion du monde en titre, le Français rêve d'une razzia sur les tuniques distinctives. Troisième en 2018 et 2020, Julian Alaphilippe sera le favori attendu et redouté sur un tracé taillé comme un gant pour ses qualités d'explosivité et son sens de la course.

À moins d'une semaine du début du Tour de France (26 juin - 18 juillet) et une semaine après la naissance de son premier enfant, le championnat de France constitue la préparation idéale pour le coureur de la Deceuninck-Quick Step, lui qui en a clairement fait un de ses objectifs pour garnir un peu plus son palmarès. Sa paternité peut-il le perturber ? À 29 ans, il a réalisé une première partie de saison dans ses standards avec une victoire à la Flèche wallonne et trois fois une deuxième place (Tirreno-Adriatico, Strade Bianche, Liège-Bastogne-Liège). Une bonne dynamique bouclée la semaine dernière par un Tour de Suisse satisfaisant, qu'il n'a pas fini pour assister à l'accouchement de sa compagne.

Un large plateau d'outsiders 

Face à Julian Alaphilippe, les équipes françaises - dont la Groupama-FDJ vainqueure de quatre des cinq dernières éditions - disposeront quant à elles d'une armada de coureurs prêts à épauler leurs leaders. Parmi eux, David Gaudu (Groupama-FDJ), Aurélien Paret-Peintre et Benoit Cosnefroy (AG2R Citroën), Warren Barguil (Arkea-Samsic) ou encore Guillaume Martin (Cofidis) auront un rôle primordial à jouer pour tenter de se vêtir de la tunique tricolore à l'arrivée. Les prétendants sont donc en ordre de bataille. Une bataille à laquelle Arnaud Démare (Groupama-FDJ), déjà triple champion de France, Nacer Bouhanni (Arkéa-Samsic) et Christophe Laporte (Cofidis) entre autres ne devraient pas participer en tant que sprinteurs. 

Des places à prendre pour Tokyo

Déjà sous le coup des forfaits de Romain Bardet (Team DSM) et Julian Alaphilippe (Deceuninck-Quick Step) pour la course olympique, l'équipe de France et son sélectionneur Thomas Voeckler sont encore à la recherche du cinq "majeur". La liste devrait être arrêtée au début du mois de juillet pour cette course prévue le 24 juillet prochain, soit moins d'une semaine après la fin du Tour de France. Un enchaînement qui devra se réaliser dans un laps de temps très court et qui, sans grande surprise, ne verra pas le coureur de la Groupama-FDJ Thibaut Pinot y participer.

En manque de rythme, le Franc-Comtois de 29 ans est gêné par des douleurs au dos depuis près d'un an. Il n'a plus disputé de course officielle depuis la dernière étape du Tour des Alpes en avril dernier. La porte reste donc ouverte pour une sélection olympique avec un parcours promis aux grimpeurs autour du Mont Fuji et de ses 4 000 m d'altitude. Les derniers tickets pour Tokyo devraient donc se jouer dans les Vosges, raison de plus pour se montrer offensif et décrocher le précieux sésame.

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