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Yorkshire 2019 : Alaphilippe et les Bleus condamnés par la météo

Les Français n'ont pas réussi à dominer la pluie torrentielle du Yorkshire et sont passés à côté de leurs Mondiaux. Julian Alaphilippe a manqué d'énergie dans le final après une saison extraordinaire.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
 

Le froid et la pluie ont douché les espérances françaises, à l'exemple de Julian Alaphilippe, dominé dans le Championnat du monde de cyclisme, dimanche à Harrogate (Angleterre).  Classé 28e d'une course qui a essoré les organismes, Alaphilippe, leader unique de l'équipe de France, n'a pu rivaliser quand la course s'est décantée à 33 kilomètres de l'arrivée. 

Alaphilippe "un peu court"

"Julian était un peu court dans le final", a expliqué le sélectionneur français Thomas Voeckler, qui étrennait ses galons dans les Mondiaux. "Il a vu Trentin et van der Poel sortir, il était tout près. Mais il n'avait tout simplement pas les jambes pour y aller".  "J'ai craqué à la pédale", a confirmé le héros de juillet dernier dans le Tour de France (14 jours en jaune). "Je l'ai dit, ce ne sont pas les conditions météo que je préfère". Comme ses coéquipiers, "Alaf" a rallié l'arrivée très marqué. "J'ai rarement connu ça depuis le début de ma carrière. On va tous s'en souvenir, cela a été une journée de souffrance, très difficile", a-t-il reconnu.  

 

Une journée "hors normes" pour Gallopin

Même discours chez Tony Gallopin, le premier Français au classement (23e). "Cela a été très dur, a soufflé le Francilien. Indescriptible ! On a bien couru. Quand le coup est parti, Julian était bien placé mais il n'a pu suivre. Il n'en pouvait plus. C'était une journée hors normes".  Jusque-là, la sélection de Voeckler avait respecté à la lettre les consignes. En tête du peloton, Julien Bernard, Anthony Roux puis surtout Rémi Cavagna, seul à la barre sur une trentaine de kilomètres, avaient assuré le travail. 

Les Bleus, Fanny depuis depuis 97

"L'équipe de France a vraiment fait le job, chacun a rempli le rôle que j'avais attribué, la stratégie a été respectée, a souligné Voeckler. On a le droit d'être déçu, c'est logique, mais c'est la loi du sport de tomber sur plus fort que soi. Dans ce sens, il n'y a pas de regrets", a ajouté le sélectionneur.  Pour l'équipe de France, qui n'a plus gagné le championnat du monde depuis 1997 -la plus longue période de disette depuis la première édition des Mondiaux en 1927-, il faudra donc attendre au minimum un an. 

L'an prochain, les "Bleus" retrouveront un parcours davantage dans leurs cordes, à l'image du Mondial 2018 à Innsbrück (Autriche) où ils avaient joué en surnombre dans le final (Romain Bardet 2e). Le circuit de Martigny, dans la Suisse romande, a tout pour séduire la génération qui a emballé le dernier Tour de France, Alaphilippe compris. 

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