Cet article date de plus de neuf ans.

Boudat dans les temps de passage du podium

Champion du monde en titre, Thomas Boudat est toujours en course pour décrocher une médaille dans l'Omnium aux championnats du monde à St-Quentin-en-Yvelines. Troisième du classement général à mi-parcours, le Français est dans les temps.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Après le phénomène Pervis, Thomas Boudat a entretenu la hola du public francilien. En clôture de la troisième journée, il a animé la course à élimination de l'Omnium en terminant deuxième d'un boyau. Pas grand chose à regretter à part la victoire. "C’est le cercle vicieux, pestait-il après l'arrivée. Ça fait trois fois que je fais deuxième, c’est bon ! Jamais deux sans trois la chaîne est finie… On va dire que je suis sur une dynamique positive en élimination." Et finir à un souffle derrière l'Italien Viviani, ça n'a rien de déshonorant. "Je suis content car il y du beau monde. Tactiquement, je n’ai pas couru à la perfection. Finir 2e, ce n’est pas minable, surtout quand on voit qui gagne, confirme Boudat. J’aurai préféré gagner devant mon public mais j’ai quand même eu les acclamations. C’est ma petite victoire."

A trois courses de la fin, Boudat peut encore rêver d'un 2e titre. "On est encore 10 à pouvoir gagner. Tout dépendra comment la course aux points va se jouer. Le bilan est mitigé car je n’ai pas gagné une seule épreuve. Je suis 3e du général (à 16 pts du Colombien Gavira et 8 de l'Italien Viviani, ndlr), ce n’est pas trop mal de virer sur le podium après la première journée. Je sais ce qu’il me reste à faire demain. Je compte sur le public et mes petites jambes. J’espère qu’elles vont bien dormir..." Samedi, Boudat reprendra par le kilomètre puis la poursuite, deux épreuves où il va essayer de limiter la casse. "J’espère ne pas perdre trop de points sur les deux premières épreuves chronométrées. Sinon, la course aux points pourrait me permettre de remonter." Avec les acclamations réservées au vainqueur cette fois.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.