Cancellara retrouve des sensations
A l'attaque dans le dernier kilomètre de la première étape, il avait bien failli surprendre le peloton. Il n'y est pas parvenu, mais ce n'est sans doute que partie remise. "C'est certain que j'avais un peu de retenue pour ce Tour de France, d'abord parce qu'il n'y avait pas de prologue, que c'est un exercice que j'apprécie particulièrement, et que j'aurais peut-être pu prendre le jaune, mais aussi parce qu'il y avait une situation ambiguë dans l'équipe, où la méforme d'Andy Schleck posait des questions sur la façon dont nous devions courir. Je ne savais pas vraiment où j'en étais. Je me suis rassuré en remportant le championnat de Suisse juste la semaine avant le Tour, mais je n'avais pas pour autant totalement récupéré. Maintenant, ça va mieux. Dès que j'ai été dans l'action, j'étais dans la course et je me suis rassuré. J'ai alors pensé à la victoire et à adopter une stratégie".
L'abandon d'Andy Schleck ce mardi le place désormais dans une situation différente au sein de l'équipe Trek. Libéré de la nécessité du travail collectif au service de son leader, Fabian Cancellara va pouvoir courir plus libéré s'il a retrouvé l'intégralité de ses moyens. "Je sais qu'on parle de moi pour l'étape des pavés demain, parce que j'ai gagné trois fois Paris-Roubaix, mais je ne suis pas sûr d'avoir la possibilité de jouer les premiers rôles. Malgré tout, c'est vrai que j'ai des repères, que je sais où attaquer; si l'occasion se présente et si j'ai les jambes, j'essaierais. Mais je ne veux pas me focaliser là-dessus. Je pense avoir d'autres opportunités. Au moins en tout cas le contre-la-montre la veille de l'arrivée".
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