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Armstrong bientôt à nouveau en vedette

Dix ans après la dernière de ses sept victoires frelatées sur le Tour de France, Lance Armstrong reviendra en selle en septembre dans un film de Stephen Frears, "The Program", plongée saisissante dans les pratiques de dopage des pelotons de l'époque.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
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Adaptation du livre de David Walsh "Seven Deadly Sins: My Pursuit of Lance  Armstrong" paru fin 2012, le scenario fait la part belle au rôle de ce  journaliste irlandais du Sunday Times dont les révélations ont, à partir de  2004, précipité la chute de LA. "The Program", qui sortira en France en septembre, s'ouvre sur le titre  mondial sur route décroché par surprise en 1993 à Oslo et se clôt par les aveux  scénarisés dans l'émission d'Oprah Winfrey vingt ans plus tard.

Guillaume Canet en Dr Ferrari

Entre temps, on suit la victoire contre le cancer et surtout l'ascension  d'un homme qui ne hait rien plus que la défaite. Une ascension planifiée grâce  à un rigoureux programme de dopage, mais aussi de marketing et de  communication, mis en place pour remporter sept Tour de France: "The Program". Frears peint un tableau convaincant des coulisses des pelotons des années  90/2000, époque où l'EPO était d'autant plus consommée qu'elle restait  indétectable. Comme l'hormone de croissance ou les corticoïdes. Initié par Johan Bruynel, son manageur et âme damnée, pris en main par le  docteur Michele Ferrari (surprenant Guillaume Canet!) Armstrong sait qu'il doit  dépasser le dopage encore "artisanal" des autres équipes pour compenser les  qualités physiques "moyennes" détectées chez lui par le médecin italien. Et  soumettre ses équipiers de la formation US Postal à une véritable allégeance à  sa personne et aux seringues d'érythropoiétine.

Dur, autoritaire, cassant... mais capable de brefs moments d'humanité,  comme lorsqu'il visite des enfants malades du cancer... l'acteur britannique  Ben Forster rend à la perfection la personnalité d'Armstrong. Un homme, tiraillé entre sa conscience et la tentation d'adhérer pleinement  au programme pour la gagne, va se rebeller et précipiter la chute du Texan. Un  choix un peu particulier que David Walsh explique ainsi: "Donner à Floyd Landis  l'image d'un héros sympathique, c'est expliquable au regard de son importance,  par la suite, dans le processus judiciaire qui a conduit à la chute  d'Armstrong." Frears fait de l'opposition entre Landis le mennonite, élevé à la dure dans  une ferme en rondins de Pennsylvanie, et Armstrong le flambeur, "ami de George  W. Bush", le ressort de la chute du tricheur.


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