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Arashiro: "Je ne suis pas encore Armstrong"

Yukiya Arashiro dispute son deuxième Tour de France consécutif. 129e l'an dernier de la Grande Boucle, il a été le premier Japonais à aller au bout des trois semaines de course. Le protégé de Didier Rous nous explique, dans un Français tout à fait correct, ses ambitions pour ce Tour mais également évoque l'évolution du cyclisme dans son pays.
Article rédigé par Gilles Gaillard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1 min
 

Si le Japon est fan de cyclisme sur piste et plus particulièrement de Keirin, la course sur route est moins à la page au pays du soleil levant. Depuis quelques temps les choses ont évolué. Une progression qui n'est pas étrangère à la présence de Yukiya Arashiro sur le Tour depuis deux ans. Recruté par Jean-René Bernaudeau et l'équipe B-Box Bouygues Telecom fin 2008, le coureur d'Okinawa fait son chemin dans le milieu professionnel.

"D'avoir fait un premier Tour de France, cela n'a pas changé ma vie,mais cela m'a apporté plus de motivation. Il y a une équipe detélévision japonaise qui suit tout mon parcours sur ce Tour 2010. Il ya également des journaux et des magasines qui parlent du Tour", indique le coureur de 25 ans.

Résidant actuellement aux Essarts, au manoir de l'équipe B-Box, il sait que ses performances sont importantes pour son pays: "Ma première participation à la Grande Boucle a également fait évoluerles choses au Japon. Le vélo se développe. C'est donc bien pour moi. Etquand je gagne des courses c'est très positif pour mon pays. Je ne suispas Armstrong ou Contador mais on commence à me connaître".

Champion du Japon en 2007 et vainqueur d'une étape du Tour de Limousin en 2008, il a encore franchi un cap cette saison en terminant 3e d'une étape du Giro (ndlr: victoire de Jérôme Pineau devant Julien Fouchard). "Sur ce Tour, j'espère encore faire mieux que l'an passé. Il faut encore plus attaquer et pourquoi pas gagner une étape. Je peux prendre les bons coups dans la première semaine. Mais, si les jambes vont bien, je peux également me mêler aux sprints", explique avec le sourire Yukiya.

Un Tour qui on l'espère ne sera pas jalonné de pièges pour le Japonais. "Il faudra faire attention dans les prochains jours, car je n'ai pas l'habitude des pavés. C'est la première fois que je vais en passer en compétition. On va essayer. On verra bien", conclut-il.

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