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Après avoir été accusé de dopage par des hackers russes, Bradley Wiggins se défend

Dans une interview diffusée par la BBC ce dimanche matin, l’ancien vainqueur du Tour de France Bradley Wiggins a reconnu avoir obtenu une autorisation d'usage à des fins thérapeutiques (AUT). Le coureur britannique a tenu à affirmer que le but était de soigner son asthme et des allergies.
Article rédigé par Mathilde L'Azou
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Il y a deux semaines, les hackers russes du groupe « Fancy Bears » ont à nouveau diffusé les données de sportifs du monde entier, en piratant la base de données de l’Agence mondiale antidopage (AMA). Parmi eux, les cyclistes Christopher Froome et Bradley Wiggins. Ce dernier a été accusé d’avoir bénéficié d’une AUT pour s’injecter un stéroïde interdit, le triamcinolone, avant le Giro 2013 et les Tours de France 2011 et 2012. Une annonce qui en avait surpris plus d’un, le multiple champion olympique ayant écrit dans son autobiographie (qui date de 2012) observer une hygiène de vie "sans seringue", en référence au dopage de masse des années Armstrong.

A l’annonce de la publication de ces données, l’ancien champion du monde de contre-la-montre a diffusé un communiqué, où il parlait d’un « traitement intramusculaire pour l’asthme ». Wiggins a ensuite accordé une interview à la BBC, pour défendre sa cause. « L'objectif était de régler un problème médical. Il ne s'agissait en aucun cas de bénéficier d'un avantage injuste. Je voulais simplement me remettre dans les dispositions sportives me permettant de rivaliser au plus haut niveau », a-t-il notamment affirmé.

Toujours dans cet entretien, Sir Bradley Wiggins (il a été anobli par la reine) assure que le triamcinolone lui a été prescrit par le médecin de son équipe, pour soigner « des allergies et des problèmes respiratoires ». Le premier Britannique vainqueur du Tour de France raconte qu’il est allé voir un spécialiste pour voir quelle était la démarche à adopter pour se soigner de la meilleure des façons : « nous avons rencontré un spécialiste pour trouver un moyen de régler ce problème. Ce dernier nous a dit : "oui, il y a quelque chose que vous pouvez faire, mais vous aurez besoin d'une dérogation de l'Union cycliste internationale" J'ai choisi de suivre ce conseil médical ».

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