Coupe du monde 2018 : Zoom sur le Japon
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• Ambitions : les huitièmes de finale dans le viseur
Après 2002 et 2010, le Japon connaîtra-t-il les huitièmes de finale de la Coupe du monde pour la troisième fois de son histoire ? En Corée du Sud et en Afrique du Sud, les joueurs de l’archipel étaient parvenus à passer la phase de poules dans des groupes relevés (*). Des situations qui ne sont pas sans rappeler celle que va devoir affronter le nouveau sélectionneur Akira Nishino et ses hommes en Russie. Hiroki Sakai, Eiji Kawashima, Keisuke Honda, Maya Yoshida ou Shinji Kagawa seront les tauliers d’une équipe relativement jeune mais qui arrive, lentement mais sûrement, à s’inviter dans le ballet des grands.
* 2002 : le Japon avait fini en tête d’un groupe composé de la Belgique, la Russie et la Tunisie ; 2010 : 2e derrière les Pays-Bas mais devant le Danemark et le Cameroun.
• Le joueur à suivre
L’inspiration, Eiji Kawashima l’a trouvé auprès de Sergio Goycochea. Le gardien argentin a époustouflé le portier japonais lors du Mondial 1990, de là à acheter les cassettes retraçant ses exploits. Aujourd’hui la notoriété du gantier messin est incroyable dans son pays, au point qu’il existe un “Kawashima Tour”, où des cars de Japonais(es) se rendent exprès en Europe pour rencontrer les joueurs nippons.
• Classement FIFA
Le Japon figure au 60e rang des meilleures nations du monde.
• Palmarès
En Coupe du monde : première participation lors de l’édition 1998 en France. Huitième de finaliste en 2002 (Corée du Sud) et 2010 (Afrique du Sud).
En Coupe d’Asie : vainqueur à quatre reprises (1992, 2000, 2004, 2011).
En Coupe d’Asie de l’Est : vainqueur en 2013.
• L'info en plus : le limogeage de Vahid Halilhodzic, l'épine dans le pied ?
L’éviction de “coach Vahid” début avril a surpris les observateurs. En charge depuis 2015 de la sélection nippone, le Franco-Bosnien a été écarté presque du jour au lendemain. Les causes évoquées par la JFA, la Fédération japonaise de football, restent floues : un management jugé “trop houleux” par certains cadres, une histoire de gros sous et des contre-performances lors des matchs de préparation (nul 1-1 contre le Mali, défaite 1-2 face à l’Ukraine) en mars dernier. Vite oubliée la qualification obtenue pour le Mondial… Deux mois avant le début de la compétition, c’est donc l’ancien international japonais Akira Nishino qui a la tâche de remobiliser toute une équipe. Coach en club à Osaka, Kobe ou Nagoya - comme un certain Arsène Wenger en 1995-1996 - il met fin aux huit années de sélectionneurs étrangers à la tête du pays. En faisant confiance à un entraîneur inactif depuis trois saisons, la Fédération mise gros et elle le sait. De quoi rajouter un peu de pression sur les épaules des Blue Samurais...
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