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Coupe du monde 2018 : Zoom sur l'Espagne

Oubliez le fiasco de 2014 et le flop de 2016, l’Espagne est redevenue une machine à gagner. Dix ans après sa victoire à l’Euro 2008, point de départ de six années de domination sans partage, la Roja est prête à reconquérir le trône mondial laissé à l’Allemagne lors de la Coupe du Monde au Brésil il y a quatre ans.
Article rédigé par Mathieu Aellen
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
 

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  • Ambitions : à la reconquête du monde

Après deux échecs cuisants au Mondial 2014 (éliminée dès la phase de poules) et à l’Euro 2016 (sortie en huitièmes de finale par l’Italie), la Roja est de retour et arrivera en Russie avec le statut de sérieux prétendant au titre. Sous la houlette de Julen Lopetegui, adepte des pratiques de la maison en matière de jeu (vainqueur des Euro U19 et U21 avec les jeunes), l’Espagne s’est restructurée sans pour autant bouleverser l’identité de la Roja mise en place sous Luis Aragonés et perfectionnée lors du mandat de Vicente Del Bosque.

Entre cadres de la première heure (Gerard Piqué, Sergio Ramos, David Silva) et pépites prêtes à prendre la relève (Marco Asensio, Marcos Alonso, Koke), les champions du monde 2010 viseront ni plus ni moins le sacre suprême au pays des Tsars. Et voudront offrir la plus belle des sorties à Andrés Iniesta, pour sa dernière grande compétition sous le maillot de la Roja.

  • Le joueur à suivre : Isco

“Isco me passionne”. Dès ses premiers pas comme nouveau sélectionneur de la Roja, Julen Lopetegui n’avait pas caché sa passion pour le milieu de terrain madrilène. Pion essentiel du système de jeu du coach basque lors de l’Euro Espoirs 2013 remporté par l’Espagne (et dont Isco a été élu meilleur joueur), le joueur Merengue est devenu indiscutable chez les A malgré un temps de jeu parfois en dent de scie du côté de Madrid.

Coupe du monde 2018 : Focus sur Isco (Espagne)

  • Parcours

Mention très bien pour la Roja. Neuf victoires pour un petit match nul face à l’Italie, 36 buts marqués pour seulement 3 encaissés… L’Espagne a roulé sur les qualifications en réalisant le parcours quasi parfait pour débarquer en Russie en étant invaincue (amicaux compris) depuis son élimination face à l’Italie lors du dernier Euro.

  • Historique en Coupe du Monde

En Russie, l’Espagne disputera la 15e Coupe du Monde de son histoire, sa 11e de rang. Longtemps abonnée aux places d’honneurs jusqu’en 2010 (une quatrième place en 1950, quatre quarts de finale en 1934, 1986, 1994 et 2002), la Roja a brisé la malédiction en Afrique du Sud, se posant solidement sur le toit du monde grâce à un but en prolongation d’Andrés Iniesta face aux Pays-Bas. Un succès que les Ibériques n’auront pas confirmé en 2014, sortis par la petite porte dès la phase de poules.

• Le onze type

• Classement Fifa

L’Espagne est 8e au classement FIFA, juste derrière l’équipe de France (7e) et la Suisse (6e).

  • Palmarès

Meilleur résultat en Coupe du Monde : vainqueur (2010)

Meilleur résultat en championnat d’Europe : vainqueur (1964, 2008, 2012)

  • L’info en plus

S'il a succédé à Vicente Del Bosque à l'issue de l'Euro 2016, les plans de Julen Lopetegui étaient à la base bien différents. Sans club depuis janvier 2016 et son départ de Porto, le Basque était à deux doigts de signer à... Wolverhampton, à l'époque en Championship (la D2 anglaise) et qui retrouvera la Premier League la saison prochaine. "Quand la Fédération espagnole m'a appelé, naturellement mon objectif est devenu l'équipe nationale, mais il est vrai que, avant cela, je travaillais main dans la main avec les Wolves depuis un certain temps", confiait le sélectionneur espagnol au Guardian en novembre 2016. Andrés Iniesta, Sergio Ramos et Sergio Busquets VS Romain Saïss, Hélder Costa et Ivan Cavaleiro, Julen Lopetegui a fait son choix.

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