Coupe du Monde 2018 : victorieuse de l'Egypte (3-1), la Russie presque en 8e
Il faudrait en effet un concours de circonstances exceptionnel pour que la Russie ne sorte pas de son groupe. Et même si la formation de Tchetchessov ne figurait pas forcément parmi les favorites, elle a su parfaitement gérer ses deux premiers matches en soignant en outre le goal-average. Surtout, après avoir atomisé l'Arabie Saoudite (5-0) en ouverture, elle s'est livrée une nouvelle fois à une démonstration face à des Égyptiens qui n'ont vraiment tenu qu'une mi-temps. La titularisation de Mohamed Salah, à peine remis de sa blessure à une épaule, n'a pas suffi aux Pharaons pour tenter de subsister dans cette Coupe du monde. L'attaquant de Liverpool n'a pas vraiment pesé sur son équipe. En face, en revanche, le collectif russe s'est parfaitement tenu à sa stratégie de conquête dans la bataille du milieu, et a démontré une belle solidité défensive. En plus de se monter les plus entreprenants.
Dzyuba en animateur
Car c'est bien "Sbornaïa" qui a fait en grande partie le jeu. Sans grandes idées, mais avec une volonté de fer, les Russes ont maîtrisé la rencontre, s'appuyant sur un Dzyuba parfait en tour de contrôle.
Sa présence imposante dans la surface égyptienne a permis l'ouverture du score. Le colosse poussait le capitaine égyptien Fathi à la faute, le forçant à dévier dans son propre but un centre de Zobnin (47e).
Quelques minutes plus tard, Fernandes se jouait de la défense pour servir Cheryshev en retrait. L'attaquant de Villarreal ne gâchait pas l'offrande, pour réussir son troisième but du Mondial (59e). Et puis Dzyuba y allait de son but à son tour. Se servant de sa taille, il contrôlait de la poitrine dans la surface, passait une charnière égyptienne assommée et trompait El Shenawy de près (62e).
L'Egypte réduisait bien l'écart sur penalty par Salah, (73e) mais il était déjà trop tard, d'autant que le leader des Pharaons, bien muselé durant toute la rencontre, a manqué de réactivité. Pour les Russes, il ne restait alors plus qu'à tenir. Face à cette Egypte là, plutôt brouillonne, ce ne fut pas difficile, devant un public aux anges, qui n'en croyait pas ses yeux.
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