Coupe du monde 2018 : le programme du mercredi 20 juin
• Portugal-Maroc (Gr. B) : Ronaldo, encore et toujours ? (14h)
Moscou (stade Loujniki)
Il avait lancé le Mondial 2018 d'un triplé stratosphérique contre l'Espagne : Cristiano Ronaldo redescend sur Terre mercredi pour une rencontre face au Maroc que le Portugal doit gagner. Avant un dernier match face à l'Iran, les coéquipiers du Madrilène doivent fructifier la forme incroyable de Ronaldo par une victoire. Lors de l'Euro 2016, la Seleçao n'avait remporté aucun de ses matches de poule (3 nuls) et n'avait dû sa qualification qu'au nouveau système qui offrait un sésame aux quatre meilleurs troisièmes, avant de s'envoler vers son premier sacre.
La situation du Maroc est plus préoccupante. Après une défaite dans les arrêts de jeu face à l'Iran, adversaire réputé le plus faible, le Maroc est déjà presque éliminé, avec deux rencontres restants face au Portugal et à l'Espagne. "Les Portugais ont deux pieds, deux jambes", a tenté de positiver le milieu marocain Fayçal Fajr Mais les Lions de l'Atlas n'ont plus gagné en Coupe du monde depuis 1998, eux qui avaient battu pour leur premier succès dans le tournoi en 1986... le Portugal !
• Uruguay - Arabie saoudite (Gr. A) : Une formalité pour la 100e de Suarez ? (17h)
Rostov (Rostov Arena)
Une formalité pour l'Uruguay, mais un match spécial pour sa star Luis Suarez. Alors que la Celeste aborde en ultra favorite la rencontre contre l'Arabie saoudite, balayée par la Russie (5-0) en ouverture et sans victoire dans un Mondial depuis 1994, le buteur du Barça endossera pour la 100e fois le maillot bleu ciel.
Sa performance sera l'objet de tous les regards, d'autant qu'il a à se faire pardonner une prestation décevante contre l'Egypte (1-0) pour l'entrée en lice de son pays. Un 52e but en sélection ouvrirait en grand les portes de la qualification en 8es de finale, avant une éventuelle finale contre la Russie pour la première place lundi.
• Espagne - Iran (Gr. B) : La Roja ne doit pas se refaire surprendre (20h)
Kazan (Kazan Arena)
Passée la tempête du limogeage à la dernière minute de Julen Lopetegui, de son remplacement au pied levé par Fernando Hierro, et d'un match en montagnes russes contre le Portugal, l'Espagne doit retrouver du calme et le cap des 8es, en s'imposant contre l'Iran. La Roja est "plus forte dans l'adversité", a prévenu Isco.
Qu'en sera-t-il de David de Gea ? Le gardien a concentré les critiques après une bourde contre la Seleçao qui a peut-être coûté la victoire. En face, l'Iran s'avance libéré après son succès contre le Maroc. En 2014, la "Team Melli" avait tenu tête à l'Argentine de Messi jusqu'aux arrêts de jeu (1-0). Méfiance donc pour une Roja séduisante mais qui s'expose défensivement.
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