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Coupe du Monde 2018: le Japon s'incline devant la Pologne (1-0), mais assure sa qualification

Bien que battu par la Pologne (1-0), lors de la 3e journée du Groupe H, jeudi à Volgograd, le Japon est tout de même parvenu à se qualifier pour les 8e de finale, au terme d'une rencontre à deux visages, qui s'est finie dans la dernière demi-heure par une parodie de football entre deux nations qui se se sont contentées du résultat. Le Japon se qualifie aux dépens du Sénégal selon le critère du fair-play, avec 4 cartons jaunes contre 6 aux Africains.
Article rédigé par franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
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  (MAKSIM BLINOV / SPUTNIK)

Les Polonais ne voulaient pas terminer sans victoire. C'est chose faite. Le Japon, qui n'était pas certain de son avenir dans la compétition, a pourtant joué le jeu pendant une heure, en dominant les débats, mais en faisant preuve d'une extrême maladresse au moment de conclure. Mais après le but polonais signé Bednarek à l'heure de jeu, ils se sont tétanisés.

Sans doute informés de l'évolution du score sur l'autre terrain,  ils se sont alors livrés à un non-match, une passe à dix sous les sifflets du public. La Pologne satisfaite de finir sur un bonne note, n'est pas allée les chercher. Si bien que la partie n'a plus eu aucune saveur ni aucun intérêt, et que les dernières minutes ont paru bien longues.

Les Japonais sont passés par tous les états dans ce match. Premiers avant cette dernière journée, ils ont été virtuellement troisièmes durant une vingtaine de minutes, jusqu'au but du Colombien Mina, à plus de 800 kilomètres de Volgograd, qui les a remis sur les rails de la qualification. Leur joie au moment du coup de sifflet final de Sénégal-Colombie et les poings levés au ciel ont succédé à deux longues minutes d'attente où leurs visages étaient impassibles, tant le boulet d'une deuxième élimination consécutive est passé très près.

Un but et c'est tout 

Les Samurai Blue n'avaient besoin que d'un point pour se qualifier. Ils n'ont jamais semblé jouer pour en engranger plus, dans un match sans rythme, joué sous une chaleur accablante (37°c). Le manque de repères entre attaquants japonais a pesé sur le rythme émollient de la rencontre, le sélectionneur Akira Nishino ayant décidé de laisser sur le banc les quatre joueurs qui animaient l'attaque depuis le début du tournoi, dont la star Shinji Kagawa. Cet étonnant choix a failli tourner au hara-kiri, quand une action éclair polonaise - un coup franc de Rafal Kurzawa catapulté dans les buts par Jan Bedarek (59) - venait d'un coup assombrir leur ciel.  Le Japon, assommé, a alors vécu la dernière demi-heure dans l'angoisse... Jusqu'au coup de pouce colombien. 

La Pologne, qui n'avait plus rien à jouer, a au moins sauvé l'honneur: l'équipe de Robert Lewandowski a évité l'humiliation de devenir la première sélection polonaise à quitter une Coupe du monde sans aucune victoire, depuis l'instauration du système de poules en 1950.
 

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