Coupe du monde 2018 : La Suisse espère remporter le premier match éliminatoire de son histoire face à la Suède
• 1954 : Terrible renversement
Avant que le FC Barcelone ne popularise la remontada, la Suisse en a subi une terrible, et à domicile, contre l'Autriche : une défaite 7-5 alors qu'elle menait 3-0 au bout de 19 minutes. Au stade de La Pontaise de Lausanne, la Nati s'écroule complètement pour sa Coupe du monde à domicile. Ce sera son seul quart de finale à ce niveau, il n'y avait pas de 8e de finale à l'époque.
• 1994 : De retour parmi les grands
L'élimination en 8e de finale contre l'Espagne (3-0) n'est pas un trop mauvais souvenir. La génération Ciriaco Sforza, Stéphane Chapuisat et Alain Geiger a ramené la Suisse en Coupe du monde après 28 années d'absence, et sortir des poules devant les États-Unis, pays organisateur, et la Colombie, grand favori décevant, est déjà une belle performance. Mais l'Espagne de Fernando Hierro, sélectionneur de la Roja 2018, était trop forte pour les joueurs de Roy Hodgson.
• 2006 : Zéro aux tirs au but
Souvenir cuisant, la Nati s'effondre aux tirs au but contre l'Ukraine : les Rouges n'en réussissent pas un seul. Au bout d'un triste 0-0, un des plus soporifiques huitièmes de finale de l'histoire de la Coupe du monde, les coéquipiers de Patrick Müller sont éjectés sur l'insolente Panenka d'Artem Milevskyi, 21 ans, 3 tirs au but à 0. Inexplicablement, Köbi Khun sort le buteur Alexander Frei à la 117e minute pour le remplacer par Mauro Lustrinelli... qui ne tirera pas de péno.
• 2014 : A deux minutes près
Cette fois encore la Suisse était près de rompre l'enchantement, mais une passe de Lionel Messi pour Angel Di Maria offre la victoire à l'Argentine (1-0 a.p.) à deux minutes des tirs au but. Une erreur de Stephan Lichtsteiner, un de ses joueurs les plus expérimentés, est immédiatement sanctionnée. "On a manqué de chance, même si l'Argentine était un peu au-dessus", résume le défenseur Johan Djourou.
A l'Euro non plus
Au Championnat d'Europe non plus la Suisse n'y arrive pas. Battue par les Pays-Bas en tour préliminaire en 1964 (3-1/1-1), elle n'est pas sortie des poules avant les années 2000. Et la seule fois où elle a franchi le premier tour, en 2016, elle a encore échoué aux tirs au but, contre la Pologne (1-1, t.a.b.). Comme pour la Suède, "un adversaire à notre portée" selon Johan Djourou, on parlait alors d'un match abordable. Il voit donc Saint-Pétersbourg comme "une histoire différente qui commence, une nouvelle chance pour nous".
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