Coupe du monde 2018 : La Belgique veut entretenir la flamme face au Japon
Meilleure attaque de la phase de poules avec 9 buts, la Belgique est la seule équipe avec l'Uruguay et la Croatie à avoir remporté trois matches sur trois. Même le match contre l'Angleterre (1-0) qu'elle ne souhaitait pas gagner "à tout prix", selon les mots du sélectionneur Roberto Martinez, a été remporté haut la main par ses... remplaçants ! "On a montré qu'on a une très bonne équipe. Les joueurs qui étaient sur le terrain (jeudi à Kaliningrad) ont montré qu'ils étaient aussi très talentueux. Vous avez besoin d'avoir un gros groupe en Coupe du monde", s'était réjouis Thomas Vermaelen, l'un des "coiffeurs" de la sélection belge revenu au premier plan.
Le quart de finale de l'Euro 2016 dans toutes les têtes
De là à dire que tout est au beau fixe pour les coéquipiers d'Eden Hazard ? Pas si sûr, car après avoir terminé 1er du Groupe G, la Belgique a basculé dans la partie de tableau a priori la plus relevée de la compétition avec à l'horizon des quarts de finale la possibilité de tomber sur le Brésil de Neymar, l'un des grandissimes favoris.
Pour espérer pouvoir se mesurer à la Seleçao, qui jouera plus tôt (16 heures) face au Mexique à Samara, il faudra toutefois passer l'obstacle nippon en 8es, un adversaire composé d'éléments "qui jouent dans de bonnes équipes", a prévenu l'attaquant Dries Mertens. "On ne va pas les sous-estimer parce que c'est une équipe très forte. S'ils en sont là, cela veut dire quelque chose", a-t-il déclaré. Malgré une qualification obtenue au nombre de cartons jaunes et ses dix minutes sans jouer pour assurer une défaite payante face à la Pologne (1-0), le Japon s'est quand même offert la tête de la Colombie (2-1), avant d'arracher le nul face au Sénégal (2-2). "On ne pense pas gagner ce match facilement", a renchérit le buteur de Naples.
Retour de Kompany en défense
Pourquoi tant de prudence ? La leçon du quart de finale de l'Euro 2016, où la Belgique était annoncée comme grandissime favorite face au pays de Galles, est encore dans toutes les têtes. Tout comme le 8e de finale du Mondial 2014 remporté après prolongation face aux Etats-Unis (2-1, a.p.). "Je me rappelle du match contre les Gallois. Tout le monde pensait qu'on allait passer, mais on est sorti du tournoi. Ce sont des choses qu'on va (mettre) dans notre tête pour nous donner de la force", s'est remémoré Mertens. "On est favori mais comme on a l'appris contre les Etats-Unis... Je me rappelle à la dernière minute, ils ont une occasion. S'ils marquent, on peut être dehors. On a 30 tirs contre deux tirs aux buts et on pouvait être dehors. Si on a les (occasions), on doit aller marquer."
Mais avec quel onze de départ ? Les excellents matches de Marouane Fellaini, Youri Tielemans et Adnan Januzaj, déjà comparé à Arjen Robben par les médias belges depuis son but magnifique face aux Anglais, peuvent-ils rebattre les cartes au milieu de terrain et en attaque ? Romelu Lukaku, Hazard, Mertens et Kevin De Bruyne devraient logiquement retrouver leur place de titulaires. En défense, les retours de Vermaelen, et surtout Vincent Kompany, la figure tutélaire de la sélection, peuvent pousser Martinez à modifier une charnière centrale, qui a plutôt donné satisfaction jusque-là.
"Il a un impact vraiment fort sue le groupe. Je connais Vincent depuis très longtemps et depuis les (sélections) de jeunes, tout le monde sait que c'est un vrai capitaine, une vraie personnalité dans le groupe", a salué Mertens. "Il est très présent. Le truc c'est que j'aimerais qu'il soit à 100%", a-t-il ajouté en référence à sa blessure contractée avant le début de la compétition. Ce ne sera pas trop pour espérer éliminer les Japonais.
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