Coupe du monde 2018 - France - Pérou, un match crucial pour trois raisons
Progrès attendus sur le pré
De l'engagement physique, davantage de fluidité dans les mouvements offensifs, des cadres (Griezmann, Umtiti, Pogba, Mbappé) plus performants, Didier Deschamps attend certainement beaucoup de ses troupes pour ce deuxième acte. Si la victoire a sauvé l'essentiel contre l'Australie, et qu'elle serait souhaitable pour ce match contre le Pérou, le jeu sera scruté.
Les errances d'Antoine Griezmann devant, les actions en solitaire de Mbappé, le geste de la main d'Umtiti dans la surface, tout cela doit être effacé face aux Péruviens. Ce ne sera que le deuxième match de l'histoire entre les deux nations, 36 ans après le premier remporté par les Sud-Américains au Parc des Princes en amical en 1982 (1-0).
Deux victoires, comme à l'Euro 2016 ou au Mondial 2014... et 1998
Pour chaque nation majeure, outre la qualification (obligatoire), les deux victoires sont toujours l'objectif en début de Coupe du monde. Car 6 points au compteur peuvent être synonymes de qualification avant même le 3e et dernier match. Ou tout du moins d'assurance de franchir la phase de poules avec au moins un nul dans l'ultime acte.
C'est ce qui était arrivé à la France au Mondial 2014 (victoires 3-0 contre le Honduras, 5-2 contre la Suisse puis 0-0 contre l'Equateur), mais aussi à l'Euro 2016 (victoires 2-1 contre la Roumanie et 2-0 contre l'Albanie, puis nul 0-0 contre la Suisse). Plus loin encore, pour les plus optimistes (ou les plus superstitieux), il y a le Mondial 1998, avec deux succès initiaux (Afrique du Sud 3-0, Arabie Saoudite 4-0), avant de finir par un succès sur le Danemark (2-1). Avec une équipe remaniée.
Deux victoires pour faire tourner
Didier Deschamps devrait apporter quelques modifications contre les Péruviens. Mais pour viser le Graal, il sait avoir besoin d'un groupe élargi. Battre le Pérou pourrait lui donner l'opportunité de faire davantage de changements. Et donc concerner des joueurs qui auront peu ou pas joué.
Cela peut être l'occasion de relancer (s'ils sont aptes) les anciens blessés Mendy et Sidibé, de donner du temps de jeu à un Rami ou Kimpembe (car les suspensions ne sont pas rares chez les défenseurs), de faire souffler un Kanté (même s'il est infatigable), et donner du rythme à des "impact-players" comme Fekir, Thauvin ou Lemar. Ce sont peut-être eux qui feront la différence dans les matches couperets...
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