Coronavirus : Certains rares championnats continuent à jouer contre l'avis des joueurs
Et non le sport n'est pas à l'arrêt dans tous les pays du globe ! Il existe quelques championnats de football qui résistent encore et toujours à l'envahisseur, nommé covid-19. C'est ainsi que ce dimanche en Turquie, s'est déroulé à huis clos le derby d'Istanbul entre Galatasaray et Besiktas. Une rencontre sans relief (0-0), disputée dans une ambiance pesante, alors que plusieurs joueurs du championnat turc avait exprimé leur volonté de suspendre les matches à cause de l'épidémie de coronavirus, qui touche assez peu la Turquie avec seulement 6 cas confirmés dimanche soir.
Les joueurs protestent, le football continue
En effet, c'est d'abord John Obi Mikel, joueur de Trabzonspor, actuel leader du championnat turc, qui a exprimé son mécontentement sur Instagram ce samedi : "Il y a des choses plus importantes dans la vie que le football. Je ne me sens pas bien et je ne veux pas jouer dans ces conditions. La saison doit être annulée", a-t-il écrit. Le Nigérian a été rejoint dans ses propos, par Radamel Falcao, attaquant de Galatasaray, qui a commenté sa publication : "Tu as raison, John. La vie est plus importante que le football."
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Des joueurs masqués au Brésil
Si Rio est connu pour son carnaval, à Porto Alegre en revanche, c'est un tout autre masque, du genre chirurgical, qu'ont arboré les joueurs du club de Grêmio ce dimanche face à Sao Luiz. Outre-Atlantique aussi, certaines ligues tiennent tête au coronavirus, comme le championnat régional du Rio Grande do Sul.
Ce dimanche en signe de protestation contre le maintien des matches malgré l'épidémie, les joueurs de Grêmio se sont présentés sur la pelouse avec des masques chirurgicaux. "Cette protestation des joueurs, en allant sur le terrain avec des masques, rend implicite notre soutien à l'arrêt du Championnat. La vie doit avoir la priorité, a déclaré Paulo Luz, directeur du football de Grêmio, au site brésilien UOL.
Sous pression, la Fédération brésilienne de football (CBF) a finalement annoncé dimanche soir la suspension jusqu'à nouvel ordre de toutes les compétitions nationales pour lutter contre la propagation de la pandémie de coronavirus.
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La Russie comme si de rien n'était
Autre championnat à faire bande à part, la Première ligue russe n'a pas été interrompue. Ou du moins pas encore. Selon plusieurs médias, une réunion entre les autorités et les clubs devrait se tenir ce mardi pour prendre une décision. En attendant, 7 matches se sont déroulés normalement ce week-end et même en public.
Le match entre le Zénith Saint-Pétersbourg et l'Oural Iekaterinbourg a même réuni de nombreux supporters dans les tribunes. Ceux du Zénith ont d'ailleurs profité de la large victoire de leur club (7-1), pour se moquer de l'épidémie en déployant une banderole où on pouvait lire : "Nous avons tous été infectés par le football et allons mourir pour le Zénith.". Une forme de pied de nez à l'interdiction de jouer qui sévit partout en Europe.
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