Confusion autour de Ginola
"Un grand merci pour avoir soutenu Team Ginola, peut-on lire sur le site. La page de levée de fonds est maintenant fermée. Tous les dons seront retournés. La campagne pour le changement continue." A la question David Ginola retire-t-il sa candidature ?, son entourage a répondu à l'AFP d'un laconique "non", sans donner d'autres précisions. A la fermeture du site, seulement 11% (256.316 livres) de la somme visée (2,3 millions de livres, environ trois millions d'euros) avaient été atteints jeudi soir, date limite du dépôt des candidatures à la Fifa. Outre Ginola, se sont aussi déclarés: Joseph Blatter, président en exercice et grand favori, Michael Van Praag, président de la Fédération néerlandaise, le prince jordanien Ali bin Al Hussein, un des vice-présidents de la Fifa, l'ancien Ballon d'Or portugais Luis Figo et Jérôme Champagne, ex-vice secrétaire général de la Fifa.
Plus tard dans la soirée, David Ginola a annoncé qu'il n'avait pas abandonné la course à la présidence Fifa, attendant même le verdict pour savoir si sa candidature serait validée ou pas, aux alentours du 8 février. "Je n'abandonne pas, je suis toujours dans la course pour relancer le football ! Je n'abandonnerai pas... Les résultats (sur les candidatures validées ou pas) ne seront peut-être pas connues avant le 8 février", écrit-il sur son compte twitter.
La commission électorale de la Fifa doit en effet valider, ou non, les candidatures qui devaient être déposées au plus tard jeudi à minuit. Cette commission s'est donnée un délai de 10 jours pour le faire, selon une source proche du dossier interrogée par l'AFP. Pour qu'une candidature soit validée, il faut notamment avoir joué un rôle actif dans l'administration du football, à l'échelon national ou international, pendant deux de ces cinq dernières années, et avoir cinq parrainages de fédérations membres de la Fifa (209 au total).
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