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Comparution de supporteurs bastiais, réactions en Corse

Sept des huit supporters du Sporting Club de Bastia auteurs présumés de violences sur les forces de l'ordre après un match de L1 contre Reims, samedi, seront jugés en comparution immédiate. Le huitième supporter en garde à vue, un mineur de 17 ans, sera présenté à un juge des enfants. Cette décision de l'autorité judiciaire a provoqué des réactions sur l'île.
Article rédigé par Christian Grégoire
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
Les supporteurs bastiais

Ces sept jeunes gens (le plus vieux a 24 ans) sont en garde à vue depuis les incidents; ils comparaîtront pour "outrages, menaces, rébellion à l'égard de personnes dépositaires d'une autorité publique", a précisé le procureur Fabrice Bélargent.

Au cours des incidents, un supporter corse de 22 ans avait été blessé. "Son oeil serait définitivement perdu",a indiqué le Procureur  soulignant toutefois qu'il fallait "attendre l'expertise" qui sera faite. Selon un témoin, le supporter aurait été victime d'un tir de flash-ball, ce que démentait dimanche le parquet de Reims, selon lequel ce jeune homme de 22  ans se serait blessé en tombant à terre. Une information judiciaire va être  ouverte sur ce point. Selon le magistrat, "des insultes ont été proférées à l'encontre des forces de police pendant tout le match". 

En Corse, ces incidents ont fait monter la tension. Le président nationaliste de la Collectivité territoriale (CTC), Gilles Simeoni, et celui de l'Assemblée de Corse, Jean-Guy Talamoni, ont dénoncé, dans des communiqués où ils citent "des témoignages concordants", "des comportements provocateurs et brutaux et des violences déterminées de la part des forces de  l'ordre". Ils ont aussi dénoncé "les insultes racistes envers les jeunes corses et des passages à tabac". Ils ont demandé l'ouverture d'une  enquête indépendante et impartiale" sur ces incidents. De leur côté, les syndicats étudiants ont appelé à une journée "université  morte", à Corte  après ces gardes à vue qui ont  provoqué des violents débordements dimanche autour du commissariat de Bastia. Les élus 

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