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Blanc : "On vient pour gagner"

"Il y a des points à marquer", a expliqué Laurent Blanc à ses joueurs, jeunes pour la plupart, qui auront des opportunités à saisir au sein de l'équipe de France, en l'absence des mondialistes suspendus, mercredi à Oslo contre la Norvège en amical.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
 

Dans l'idéal, vous aimeriez tester deux systèmes contre la Norvège  ?
"C'est vrai que j'ai émis le souhait d'évoluer dans deux systèmes car je ne veux pas que mon équipe soit basée uniquement sur un système, car l'adversaire peut nous mettre en difficulté et il faut savoir changer de système. Je veux aussi voir des joueurs évoluer à leur meilleur poste donc, pour ça, il faut pouvoir changer de système. Mais le déroulement du match, on ne le connaît pas".

Qu'aimeriez vous voir contre la Norvège ?
"J'aimerais voir mon équipe bien jouer. C'est le meilleur moyen de mettre en difficulté l'adversaire et de le battre. Mercredi, je ne veux pas dire qu'il y aura deux oppositions de style, mais presque. Si les joueurs n'arrivent pas à produire du jeu à terre, dans les intervalles... si on joue comme les Norvégiens, on aura des problèmes. Si on joue dans les airs, on sera battu par les Norvégiens. Il faudra être attentifs sur les coups de pied arrêtés, ce qui sera à mon avis l'arme fatale des Norvégiens. Ils sont très grands".

La défense, vous l'avez dit, est le secteur à bâtir: c'est là où il y aura le moins de changements ?
"Effectivement, quand il faut bâtir, il faut du temps, et Dieu sait qu'on n'en a pas eu beaucoup pour préparer ce match là. On peut attendre beaucoup de changements au milieu et en attaque, et moins en défense, en fonction évidemment du déroulement du match".

Vu ce qui s'est passé en Afrique du Sud, la manière sera-t-elle plus importante que le résultat ?
"Ce match est particulier car c'est le premier après l'Afrique du Sud. Il est mal placé, on ne peut pas le préparer comme il le faut avec deux jours de préparation seulement, d'autant plus dans notre contexte avec des jeunes appelés. Mais il faut le faire. Les choses sérieuses commencent en septembre, mais il n'empêche qu'on essaye de faire le meilleur match. Et, avec tout le respect qu'on a pour la Norvège, on vient pour gagner. Je suis comme vous, j'aimerais que l'équipe gagne. S'il y a le résultat avec la manière, c'est l'idéal: ça peut arriver demain. On a pris des jeunes joueurs, mais on n'est jamais à l'abri d'une agréable surprise demain."

Pensez-vous que le maillot bleu sera lourd à porter et risque de paralyser les joueurs avec ce qui s'est passé en Afrique du Sud ?
"Non, non, je ne suis pas de cet avis (pour les joueurs sélectionnés contre la Norvège, ndlr). Vous avez raison, car ce qui s'est passé va peser sur les rencontres à venir (pour les Mondialistes, ndlr). Une chose peut gommer ça et faire repartir vers l'avant: ce sont les victoires. C'était une pénalité de convoquer des jeunes sur un plan tactique, mais c'était une bonne chose psychologiquement car ils n'y étaient pas en Afrique du Sud. Le sujet numéro un n'est donc pas l'Afrique du Sud car ils n'y étaient pas. Je leur ai expliqué qu'ils ont une opportunité, qui se représentera sans doute, mais il y a des points à marquer demain".

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