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Blanc : "Il n'y a pas de hiérarchie"

Bien jouer et gagner, c'est le crédo de Laurent Blanc. Mais en attendant la manière, le sélectionneur de l'équipe de France veut la victoire à tous prix contre la Roumanie, samedi au Stade de France. Après la défaite initiale contre la Biélorussie à St-Denis, Blanc reste prudent. "Il n'y a pas de match facile, la dernière Coupe du monde l'a encore démontré. Les soit-disant petites équipes vont toujours avoir leur chance sur un match", prévient-il.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 3min
Laurent Blanc (MAXPPP)

Q: Les bonnes nouvelles concernant Abou Diaby et Alou Diarra signifient-elles que Nasri ou Gourcuff pourraient ne pas débuter ensemble?
R: "Je sais que vous avez beaucoup fabulé sur l'association Yoann Gourcuff-Samir Nasri. Vous m'avez attribué des intentions qui n'étaient pas les miennes, qui étaient les vôtres. J'attends de voir si tout mon groupe est à ma disposition. Depuis le début du stage, j'ai des idées en tête que je n'ai pas partagé."

Q: Vous semblez avoir plus de choix que lors des matches précédents. Est-ce plus difficile à gérer?
R: "Chaque fois qu'on rencontre une équipe, on a des choix à faire. Vous connaissez ma réflexion concernant le match de la Bosnie. Elle a évolué dans la semaine dans votre esprit parce qu'il y avait des blessés mais il s'avère que ces blessés risquent d'être à disposition pour le match. On ne pourra pas jouer à 18 ou à 23. J'aime mieux avoir le choix que le contraire."

Q: A quel niveau situez-vous la Roumanie par rapport aux autres équipes que vous avez affrontées?
R: "Ce sont des équipes difficiles. Il n'y a pas de match facile, la dernière Coupe du monde l'a encore démontré. Les soit-disant petites équipes vont toujours avoir leur chance sur un match. On l'a bien vu contre le Belarus. On était supérieur mais on a perdu le match. J'ai vu que les Roumains n'avaient pas peur des Français. Je vous rassure, les Français n'ont pas non plus peur des Roumains. Il n'y a pas de hiérarchie. La Bosnie est l'équipe la plus complète du groupe. On a vu le match qu'on a fait là-bas, on a gagné 2-0. Après il y a le contexte, la forme du moment."

Q: Selon ce que vous savez de la Roumanie, êtes-vous tenté de modifier votre schéma?
R: "Le schéma ne changera pas en fonction de l'adversaire. On a peu de certitudes et quelques assurances depuis le match de la Bosnie. On va s'appuyer dessus. Dans ce genre de compétition, il vaut mieux avoir un système performant sur lequel on peut s'appuyer. A part vraiment face à des adversaires dits plus faibles. Ce n'est pas le cas de la Roumanie."

Q: Qu'attendez-vous de vos joueurs?
R: "On veut voir notre groupe bien jouer, le Stade de France s'enflammer mais la première chose à assurer, c'est le résultat. Donc, s'il y avait tout ça, je serai heureux. J'aime voir mon équipe jouer un beau football. J'estime qu'en jouant un beau football, on a plus de chances de gagner un match. On va essayer de le vérifier demain."

Q: La victoire en Bosnie a-t-elle éclipsé à vos yeux la défaite contre le Belarus?
R: "C'est une réalité. Pourquoi occulter la défaite? On sait qu'on a perdu contre le Belarus mais on reste sur une victoire à l'extérieur. J'aime mieux ce scénario parce qu'on est sur la dynamique de la Bosnie et j'espère qu'on va persévérer sur cette voie."

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