Bini: "C'est un gros capital confiance"
- Quel est votre sentiment après ce match ?
Bruno Bini: "On est bien sûr satisfaits parce qu'il y a la victoire, des buts, et que nous avons fait ce qu'on avait dit. On a respecté le jeu, et de quelle manière... J'avais dit qu'on ne lâcherait rien. On est là pour gagner des matches. Le premier match donnait le ton de la compétition, celui-ci devait donner le ton de celle qui débute. Ca nous a aussi permis de reposer certaines joueuses mais vous avez vu que quand les autres rentrent, c'est du pareil au même. Et ça ne va pas me faciliter la tâche."
- Pouvez-vous nous expliquer votre réflexion quant au 11 de départ ?
B.B.: "On avait décidé de laisser au repos Laure Boulleau et Laura Georges car elles ont une grosse activité. On a vu dans d'autres grandes compétitions que Laura donne toujours tout puis qu'elle a parfois un coup de moins bien au 5e ou au 6e match. Delie c'est pareil, elle est puissante, elle bouge beaucoup, elle ne peut pas faire six matches comme ça. Et puis on avait décidé de faire deux doublettes, avec Thiney et Soubeyrand en première période, puis Abily et Bussaglia en deuxième. Il me restait un joker. Je l'ai utilisé rapidement car Amandine Henry n'avait pas joué depuis longtemps et elle peinait un peu athlétiquement. Je ne voulais pas la mettre en difficulté. Pour les gardiennes, on ne sait jamais ce qui peut arriver et ça me permettait de mettre Deville dans la boucle."
- Pensez-vous avoir marqué les esprits ?
B.B: "Ce n'est que la fin d'une compétition et le début d'une autre. On reste plein d'humilité. Après, je ne sais pas ce que les autres pensent. On a peut-être un peu marqué les esprits mais encore une fois ce n'est plus la même compétition. Pour le groupe, cette victoire c'est un gros capital confiance. Ce n'est pas simple ce genre de match où vous êtes déjà qualifiés. C'est un peu comme jouer en championnat quand la Ligue des Champions arrive. On peut avoir peur de se blesser. Là il n'y a pas eu de peur, rien. C'est bien, quel beau groupe".
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