Bigot suspendu quatre ans dont deux avec sursis
Le Lorrain, qui n'avait pas demandé la contre-expertise (échantillon B), a fait des aveux circonstanciés. Suite aux déclarations de l'athlète le 24 juillet devant la commission, confirmées ensuite par lettre, la FFA a alerté des faits les autorités judiciaires et de gendarmerie compétentes, a souligné M. Amsalem. Dans ce cadre, Raphaël Piolanti, manager chargé des lancers à la FFA et ancien champion de France du marteau, a été placé jeudi en garde à vue, soupçonné d'"avoir contribué au dopage de plusieurs sportifs, deux ou trois, dont Quentin Bigot", champion d'Europe juniors en 2011.
"Les faits sont extrêmement graves et choquants. Avec le DTN (Ghani Yalouz), on a ressenti une sorte de trahison. A la Fédération, cela a produit un trouble et une énorme déception", a ajouté le responsable fédéral. M. Amsalem et la FFA ont fait de la lutte contre le dopage une de leurs priorités. Le président n'a pas caché non plus sa préoccupation quant à l'avenir de Bigot, "un gamin de 21 ans", dont les déclarations laissent à penser qu'il a été manipulé. Il s'est dit également triste pour l'athlétisme français qui avait fêté la médaille de bronze des Bleus le 22 juin à Brunswick (Allemagne) aux Championnats d'Europe par équipes. Or, la France devrait descendre du podium, Bigot ayant été contrôlé la veille à l'issue du concours du marteau dont il avait pris la 2e place.
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