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Benzema met le collectif au premier plan

Sans le moindre but à son actif depuis le 5 juin 2012, Karim Benzema a placé l'oeuvre collective pour répondre aux critiques à son encontre: "On peut me juger sur mon nombre de buts car j'ai le numéro 9 dans le dos. Mais à chaque fois que je suis sur le terrain je n'ai pas en tête que les buts à marquer, mais plutôt l'envie de gagner", a-t-il dit en conférence de presse à Clairefontaine. Quitte à être sur le banc: "Je ne revendique rien du tout."
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
L'attaquant international, Karim Benzema

- Comment vivez-vous cette période d'inefficacité?
Karim Benzema:
"Je le vis très bien, je ne suis pas malheureux... Non. J'ai envie de  marquer, d'être meilleur, c'est normal. J'aime le football, j'aime jouer, j'ai  la chance d'être épargné par les blessures. Je ne peux pas dire que je suis  malheureux. Ca m'embête juste de ne pas marquer. C'est un peu plus difficile  que les années précédentes. Mais ça fait partie de la carrière d'un footballeur  de haut niveau. Il y a des périodes comme ça... Il faut continuer à travailler,  ne pas tomber dans une routine. J'ai la chance de revenir en sélection. C'est  important".

"L'envie de gag​ner"

 - Vous considérez-vous comme un numéro 9?
K.B.:
"Il y a plusieurs sortes de numéros 9. Il y en a qui restent dans la  surface, qui ne jouent que pour marquer. Il y en a d'autres qui participent au  jeu, qui prennent des espaces, qui jouent en équipe. Je sais faire les deux. On  peut me juger sur mon nombre de buts car j'ai le numéro 9 dans le dos, mais à  chaque fois que je suis sur le terrain je n'ai pas en tête que les buts à  marquer, mais plutôt l'envie de gagner".
   
- Situez-vous les raisons de cette panne devant le but?
K.B.:
"Ce sont des périodes... C'est la pus longue de ma jeune carrière. Mais  de toute façon ça ne va pas durer dix ans! Ca va bientôt se terminer. Je me  procure pas mal d'occasions, à moi de les convertir en buts".

"Je ne revendique rien du tout"

- Sentez-vous que la hiérarchie a changé en attaque avec Olivier Giroud?
K.B.:
"Mais je ne revendique rien du tout. Je suis en équipe de France, je  suis content. On est un groupe, il n'y a pas de numéro 1, 2 ou 3. Que ce soit  moi ou un autre, à chaque fois que ce joueur est sur le terrain il doit aider  l'équipe à gagner".
   
- Ressentez-vous une pression plus particulière avec cette concurrence?
K.B.:
"C'est un bon attaquant, il fait ses matches. C'est bien pour nous. La  concurrence est partout, on est là pour l'équipe. Ce n'est pas un match Giroud  contre Benzema".
   
- Aviez-vous compris le fait d'avoir été sur le banc contre le Belarus?
K.B.:
"L'entraîneur (Didier Deschamps) a mis une équipe en place, c'est lui  qui fait les choix... Je suis professionnel, si on fait appel à moi je joue, si  je suis sur le banc de touche je soutiens mes coéquipiers".
   
- Vous avez vécu les barrages contre l'Eire en 2009, quelle expérience en  retirez-vous?
K.B.:
"C'était très difficile. On s'était imposé là-bas (1-0), ç'a été plus  compliqué au Stade de France (1-1 a.p.). Les deux matches qui nous attendent  vont nous obliger à bien rester concentrés".
   
- Que représenterait l'absence de la France au Mondial brésilien?
K.B.
: "Ca serait choquant, quand même..."

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