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Bekele : "J'essaierai de doubler 5.000-10.000 à Londres"

Le champion éthiopien Kenenisa Bekele s'est dit motivé à l'idée de pouvoir, peut-être, s'aligner sur 5.000 et 10.000 m aux jeux Olympiques de Londres dont il est le double tenant du titre, malgré ses deux dernières années dans l'ombre à cause d'un mollet récalcitrant. Bekele s'est exprimé jeudi à Doha à la veille de sa participation au meeting de Doha, première épreuve de la Ligue de diamant 2012 d'athlétisme, où il disputera le 3.000 m.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Dans quelle forme êtes-vous ?
"Je me sens bien, je suis heureux et sans blessure. Si je cours bien et que je me trouve en bonne condition, j'essaierai de doubler à Londres. Le 10.000 m est ma distance favorite. Je l'ai gagné à deux reprises et veux vraiment décrocher une 3e médaille d'or. L'histoire occupe une grande place dans mon coeur, ce n'est jamais simple de remporter trois fois les JO alors que l'événement ne se déroule que tous les quatre ans. Ce serait incroyable."

Vous avez raté vos Mondiaux-2011 (éliminé sur 10.000, forfait sur 5.000) avant de réaliser la meilleure performance mondiale de l'année trois semaines plus tard à Bruxelles...
"Bruxelles a été très important pour moi. Cela m'a aidé à retrouver un peu de confiance. Mais je ne suis pas encore à 100%. 2004 et 2008 étaient de grandes années, j'étais plein de confiance, je me sentais puissant. Ces deux dernières années, il n'a pas été facile pour moi de revenir, avec ces blessures. Je dois moins m'entraîner, pas à cause de mon âge (29 ans), mais des blessures qui m'ont écarté pendant près de trois ans. Je ne veux pas pousser trop fort jusqu'à risquer une nouvelle blessure".

Durant ces deux années, avez-vous pensé que c'était la fin de votre carrière ?

"Plus d'une fois ! Il y a eu deux ou trois fois où j'ai essayé de revenir après ce que je pensais une période suffisante de repos, mais c'était pour découvrir que la blessure était encore là. Je me sentais mal et j'imaginais que je pourrais ne plus jamais participer à une compétition. Ce n'était pas une période facile. Ma famille, en particulier ma femme, mes amis m'ont soutenu et m'ont convaincu de ne pas y penser et que, peut-être, la blessure partirait. Vendredi, j'espère que la course sera rapide, comme ça on pourra voir les forces en présence. Il n'y a pas de 3.000 m aux JO, mais cela va être un super test pour moi."

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