Turiaf: "Du bonheur de jouer avec Parker"
Q: Comment vous sentez-vous à Villeurbanne après quelques semaines de présence ?
R: "Je me sens bien dans une ville que j'apprends à connaître. C'est une expérience nouvelle qui me tient à coeur. J'espère avoir beaucoup de bonheur ici".
Q: Après avoir été absent des parquets durant beaucoup de temps, quelles sont vos sensations même si ce n'est pas la NBA?
R: "C'est toujours intéressant de s'attaquer à d'autres horizons. On apprend toujours sur soi-même. J'ai de bonnes sensations et elles ne seront que meilleures dans les jours et semaines à venir."
Q: Jouer avec Tony Parker, qu'est ce que cela représente pour vous ?
R: "C'est toujours du bonheur. Il a fait le forcing pour que je sois là et c'est très dur de lui dire +non+. Nous pouvons jouer ensemble les yeux fermés. Nous jouons ensemble depuis 14 ans. Nous avons des automatismes. C'est toujours une bonne opportunité de se retrouver avec des amis de longue date."
Q: Vous retrouvez aussi l'entraîneur Pierre Vincent...
R: "Oui, cela faisait très longtemps que nous n'avions pas joué sous ses ordres. +Maître Cyclopède+, comme nous l'appelons, est toujours égal à lui-même. C'est quelqu'un qui m'a apporté beaucoup et qui peut toujours apporter. Le choix a été facile de venir à l'ASVEL quand on tient compte de ces deux personnalités."
Q: Comment trouvez-vous cette jeune équipe de l'ASVEL ?
R: "Ce sont les espoirs du basket français. Tous ceux qui ont 19, 20, 21, 22 ans ont vraiment un potentiel très fort. Si nous pouvons apporter notre vécu, on le fera avec plaisir car c'est le basket français qui en sort grandi. J'ai hâte de voir ce qu'ils feront lorsque nous ne serons pas là car nous avons un début de championnat relevé par rapport aux adversaires que nous avons affrontés. J'ai hâte de voir que l'osmose se fait pour que nous puissions avancer."
Q: Avez-vous des échos de la grève en NBA?
R: "Avec les sources qui ne sont jamais identifiées, cela rend les choses fictives. Je n'ai donc aucun sentiment. Lire, écouter, ce que les gens disent sans confirmation, c'est comme un manège. Comme je l'ai dit à mon agent et aux responsables des New York Knicks, je n'écoute plus rien et j'attends juste que l'on appelle et que l'on me dise que l'on a trouvé un accord, sinon je vis ma vie au jour le jour."
Q: Avez-vous hâte de revenir aux Etats-Unis ?
R: "Je vais être honnête. L'aventure villeurbannaise est très intéressante et m'apporte beaucoup en terme de valeurs humaines mais je suis en dehors de mon élément. De ne pas avoir mes petites habitudes, cela me manque et notamment de ne pas avoir mon chien avec moi, par exemple, cela fait peut-être rigoler mais pas moi. Il me manque. Ne pas être avec ma mère comme je le suis en général à cette époque de l'année, me manque aussi. Il y a plein de petites choses anodines pour certaines personnes mais qui sont vraiment importantes pour moi. Si je pouvais avoir mon chien ici, je serais encore plus content".
Q: Quel commentaire faites-vous sur votre face-à-face avec Ian Mahinmi contre le Havre ?
R: "Ce n'est pas un match dans le match. Ian est comme un petit frère avec lequel j'ai un contact au delà du sport. C'est toujours sympa de pouvoir jouer contre des gens avec lesquels on a des relations qui vont au-delà du sport".
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